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Mali : La Secrétaire générale condamne la prise de pouvoir par des militaires et appelle au rétablissement de l’ordre constitutionnel

Publié le vendredi 21 aout 2020  |  OIF
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© Autre presse par DR
La SG de l`OIF (g) et Robert Dusseh en décembre 2019 en terre togolaise
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La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, condamne fermement la prise de pouvoir perpétrée par des militaires au Mali, lundi 18 août, qui a conduit à la démission du Président Ibrahim Boubacar Keïta. Elle condamne également la détention du Président Keïta et appelle à nouveau à sa libération immédiate ainsi qu’à celle des autres autorités qui ont été arrêtées.

«Cette remise en cause de l’ordre constitutionnel n’est pas acceptable pour la communauté francophone, attachée aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit», a-t-elle déclaré. Elle rappelle que, conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako du 3 novembre 2000, la Francophonie «condamne toute prise de pouvoir par la violence, les armes ou toute autre moyen illégal».

Louise Mushikiwabo appelle au rétablissement de l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais et demande le retour immédiat à un pouvoir civil. Elle souligne et insiste sur la nécessité de préserver les vies humaines et de protéger les populations contre toutes formes de violences.
Elle encourage l’ensemble des parties prenantes à engager un dialogue pacifique afin de mettre fin à la crise actuelle et de trouver une solution durable aux difficultés auxquelles fait face le pays. Au nom de la famille francophone, elle rappelle qu'il est important que le peuple malien soit écouté et ses attentes prises en considération tout au long de ce dialogue.

La Secrétaire générale réaffirme le plein soutien de la Francophonie aux efforts engagés par les partenaires internationaux, en particulier la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations unies.

En contacts étroits avec les partenaires régionaux et internationaux engagés dans le règlement de la crise, Louise Mushikiwabo demeure pleinement saisie de la situation au Mali qu’elle portera dans les prochains jours devant les Instances de la Francophonie, en application des dispositions de la Déclaration de Bamako.



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