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Mali: la Cédéao prête à accorder un an de transition à la junte

Publié le vendredi 28 aout 2020  |  RFI
Sommet
© Présidence de CI par DR
Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation socio-politique du Mali par Vidéoconférence
Lundi 27 Juillet 2020. Sommet extraordinaire des Chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation socio - politique au Mali, qui se tient par vidéoconférence, avec la participation du Président ivoirien, S.E.M. Alassane OUATTARA.
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Ce vendredi 28 août se tient le deuxième sommet des chefs d’État de la Cedeao depuis le coup d’État au Mali. La semaine dernière, la réaction avait été immédiate et ferme. La Cédéao avait exigé le retour d’IBK au pouvoir, décidé la fermeture des frontières et l’application de sanctions économiques. Mais depuis, les choses ont bougé. La junte a accepté de libérer le président déchu IBK. Les négociations entre les militaires et la Cédéao pour mettre en place le gouvernement intérimaire ont commencé. L’organisation panafricaine est prête à consentir à une transition d’un an maximum.



La Cédéao «trouverait acceptable» l’idée d’un «gouvernement par interim dirigé par un civil ou un militaire à la retraite» pour une période de transition de «six, neuf, ou douze mois» au Mali, avant l’organisation d’élections dans le pays, indique le communiqué de la présidence nigériane. Un délai d’un an maximum, alors que les militaires souhaiteraient, eux, «rester au pouvoir» pendant «trois ans» avant la tenue d’un scrutin, rapporte notre correspondante à Lagos, Liza Fabbian.

Si la durée de la transition sera l’un des enjeux de la réunion virtuelle des chefs d’État de la Cédéao, le nom de celui qui dirigera le futur gouvernement intérimaire sera aussi certainement débattu ce vendredi. Car la page IBK est belle est bien tournée. Il ne sera pas rétabli au pouvoir comme l’avait exigé la Cédéao la semaine dernière. Une note diplomatique de la France, révélée par Jeune Afrique, jugeait dès le 19 août, «irréaliste», le retour du président déchu aux affaires.

Cette idée était surtout défendue par le Guinéen Alpha Condé et l’Ivoirien Alassane Outarra «car ils pensaient à leur propre situation», analyse un observateur interrogé par notre correspondante à Bamako, Coralie Pierret. «Mais aujourd’hui les lignes ont bougé, poursuit-il. La junte consultent tous les acteurs et aucune manifestation d’ampleur n’a réclamé le retour de l’ancien président», conclut l’analyste.






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