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Procès dans le «pétrolegate» : Le film de l’audience et les raisons du renvoi au 7 octobre

Publié le jeudi 17 septembre 2020  |  Le Tabloid
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© aLome.com par Parfait
La modernisation de la justice passe par l’assainissement des locaux des tribunaux. La façade du tribunal de Lomé.
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Renvoyé le 19 août dernier à l’ouverture au 16 septembre, le procès contre Ferdinand Ayité et L’Alternative, sur plainte de Fabrice Afatsawo Adjakly, Directeur du Comité de suivi des fluctuations des prix des produits pétroliers (CSFPPP), a repris ce mercredi devant le tribunal correctionnel.

Le dossier a été bien cité, dans une pile d’autres, presque tous renvoyés à d’autres dates. L’audience a vu les avocats de Fabrice Adjakly remettre au juge Abitor, une nouvelle pièce. Document dont les avocats de Ferdinand Ayité et de son journal, Mes Célestin Agbogan et Claude Amegan prenaient connaissance séance tenante.

Devant cette nouveauté, ces derniers requièrent au juge un renvoi du procès, afin d’en prendre amplement connaissance et mieux préparer la défense de leur client. Une question de bon sens, d’autant plus que la procédure exige à ce que les pièces de chaque partie soient communiquées à l’autre.

Cette requête ne rencontre pas l’agrément des avocats de Fabrice Adjakly, au nombre de trois (03). Ils insistent que le procès se poursuive. C’est dans ce tiraillement que le juge décide, malgré tout, de retenir le dossier.

Après avoir évacué tous les autres dossiers, renvoyés à différentes dates, le juge cite de nouveau l’affaire et appelle le prévenu Ferdinand Ayité et les avocats des deux parties à se présenter. Les conseils du Directeur de L’Alternative insistent à nouveau sur la nécessité du renvoi du procès.

Les conseils d’Adjakly rétorquent, sur fond de dilatoire, insistant sur sa tenue. Face à cette situation, Mes Célestin Agbogan et Claude Amegan menacent de se déconstituer dans le dossier si le procès devrait se poursuivre dans ces conditions.

Le Procureur prend alors la parole et requiert une suspension de quelques minutes pour concertations. Le juge accéda à la demande. Après la reprise, le Procureur succomba à la légitimité de la requête des avocats du confrère. « Nous voulons un procès élégant, un bon procès », a-t-il déclaré, et de donner son avis favorable au renvoi requis afin que ces derniers puissent prendre connaissance et exploiter la pièce dont il s’agit.

C’est sur ces entrefaites que le juge accéda à la demande et renvoya le procès au 7 octobre prochain, soit dans trois (03) semaines, comme suggéré par le Procureur.

Pour de nombreux observateurs au fait de tous les développements dans cette affaire, cette insistance des avocats de Fabrice Adjakly répond à des desseins précis, ceux de faire précipiter le procès et court-circuiter l’audit en cours de voir auditionner tous les acteurs impliqués dans la chaîne de commande du pétrole au Togo…

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