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Golfe 5/Awatame-Anyigbé : Ghettoïsation de la réserve administrative Togopharma dans l’indifférence du Maire Kossi Aboka

Publié le lundi 19 octobre 2020  |  Le Tabloid
Etude
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Etude du budget des préfectures du Golfe et d’Agoènyivé, exercice 2019 : une ligne de ce budget est réservée à la construction des passerelles sur quelques grands boulevards de la capitale
Lomé, le 11 mars 2019. Salle de conférence de la Préfecture du Golfe. Etude du budget des préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé, exercice 2019 : une ligne de ce budget est réservée à la construction des passerelles sur quelques grands boulevards de la capitale. Les délégués spéciaux des préfectures du Golfe et d’Agoènyivé sont en discussion depuis ce lundi pour adopter la loi des finances, exercice 2019 des deux préfectures. Kossi ABOKA, Président de la Délégation spéciale des préfectures du Golfe et d’Agoènyivé.
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La gestion des réserves administratives, biens communs des populations, fait partie des prérogatives des communes installées depuis plus d’un an. Mais dans le Golfe 5, le maire Kossi ABOKA, ses collaborateurs, et les élus locaux laissent partir en lambeaux la réserve dite Togopharma sise à Awatame-Anyigbe.

Un tour sur les lieux permet de constater des installations illégales diverses érigées sur une bonne partie de l’espace, avec des garages, buvettes, églises, kiosques, demeures…qui se le partagent avec un terrain de football. Et ce, avec la bénédiction, nous revient-il, d’un ancien préfet – nous taisons sciemment le nom – installé dans le quartier et qui semble détenir un pouvoir divin de gestion de la réserve administrative.

En effet, les informations de sources crédibles font état de ce que cet ex-représentant du pouvoir central à la retraite, se prévalant d’une autorité dont la légalité ressort du secret des dieux et dont personne ne maîtrise les tenants et aboutissants, attribuerait des parcelles de ladite réserve à des gens qui viendraient le solliciter. Les installations susmentionnées ont poussé comme des champignons en l’espace d’un an, la plupart donc depuis l’installation du conseil municipal de Golfe 5 en octobre 2019.

Au-delà du fait que cette occupation illégale des lieux déshérite les populations locales de la jouissance d’un bien commun, on assiste à une ghettoïsation en douce de cette réserve administrative qui devient un repaire d’insécurité la nuit.

En effet, les indiscrétions rapportent que l’espace se transforme la nuit en un lieu de consommation de drogue à ciel ouvert et d’insécurité générale. La preuve, un propriétaire de chevaux qui y a installé une écurie, s’est vu taillader deux de ses bêtes dans la nuit de mardi à mercredi. De là à ce que les lieux constituent un point de ralliement des malfrats de tout acabit, dans un quartier non épargné par les actes de banditisme, le pas est très vite franchi.

«Les problèmes d’occupation illégale de la réserve et d’insécurité sur les lieux nous sont remontés, et cela nous préoccupe énormément. Nous sommes tous victimes d’insécurité, moi-même ayant reçu il n’y a pas longtemps la visite des voleurs à mon domicile (…)

En tant qu’élu local, je puis vous assurer que je vais remonter ces informations au niveau du conseil municipal. La mairie investiguera d’abord pour connaître les tenants et aboutissants de cette affaire…», nous confie Claude Kuessan KOUEVI, conseiller municipal de Golfe 5 habitant le quartier, et d’ajouter, un brin taquin : «En même temps quand le maire Kossi ABOKA va enclencher une opération pour casser ces installations et dégager les squatteurs, c’est vous les journalistes qui allez crier haro sur lui comme quoi, il fait des sans-abris».

Transition toute trouvée, le maire Kossi ABOKA a justement habitué l’opinion à des opérations de dégagement des emprises des voies publiques et défraie ces derniers temps la chronique avec un autoritarisme à l’égard des bars dans le ressort territorial de sa commune dont il procède à la fermeture manu militari, au nom de la lutte contre le coronavirus.




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