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Croissance, inflation… La (relative) résistance de l’UEMOA

Publié le jeudi 22 octobre 2020  |  Jeune Afrique
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© Abidjan.net par JOB
25 ans de l`UEMOA : le président de la commission, Abdallah Bouréima anime une conférence de presse bilan
Ouagadougou (Burkina Faso), siège de l`UEMOA-Les festivités ayant marqué la célébration du vingt-cinquième anniversaire de l’UEMOA (Union économique monétaire ouest africaine), ont connu une apothéose ce vendredi 10 janvier au siège, à travers une conférence de presse bilan animée par le président de la commission de l’UEMOA, Abdallah Bouréima (photo).
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Selon le FMI, l’Afrique subsaharienne pourrait accuser un déficit de l’ordre de 290 milliards de dollars sur la période 2020-2023. Mais tous les pays ne seront pas logés à la même enseigne.

La situation sanitaire de l’Afrique subsaharienne relativement meilleure face au coronavirus que celle des autres parties du monde ne lui épargnera pas une crise économique et sociale de grande ampleur, comme l’annoncent «les Perspectives» publiées le 22 octobre par le Fonds monétaire international (FMI), et intitulées «Vers une reprise difficile».

«L’économie de la région subira une contraction de 3 % en 2020 selon les projections, soit les pires perspectives jamais établies », a déclaré Abebe Aemro Sélassié, directeur du département Afrique du Fonds. Les pays les plus touchées sont ceux qui sont tributaires du tourisme ainsi que les exportateurs de matières premières.

La reprise devrait s’amorcer en 2021 et la croissance atteindrait alors +3,1 %. Insuffisant pour permettre aux gouvernements de mener de front la lutte contre la pandémie et la relance de leur économie, car c’est l’argent qui manque le plus du fait de recettes en berne et de dépenses sanitaires en hausse.

Besoin d’une aide financière extérieure supplémentaire

Le rapport note que, «en l’absence d’une aide financière extérieure supplémentaire considérable, de nombreux pays peineront à préserver la stabilité macroéconomique et à répondre aux besoins essentiels de la population».

Le FMI a bien apporté 17 milliards de dollars et les banques multilatérales des dizaines de milliards aux pays les plus en difficulté mais, souligne Abebe Aemro Selassie, «l’Afrique subsaharienne pourrait accuser un déficit de l’ordre de 290 milliards de dollars sur la période 2020-2023».

Les statistiques actualisées cet automne par le Fonds confirme que l’Afrique est extrêmement diverse. Les cinq pays qui connaîtront cette année les plus fortes chutes de leur produit intérieur brut de la région sont Maurice (-14,2%), les Seychelles (-13,8 %), le Zimbabwe (-10,4 %), le Botswana (-9,6 %) et l’Afrique du sud (-8 %).

Une croissance au moins symbolique

En revanche, sept pays dont l’économie est plus diversifiée afficheront une croissance au moins symbolique, ce qui est une performance dans la conjoncture actuelle : le Sud-Soudan (+4,1 %), le Bénin et le Rwanda (+2 %), l’Éthiopie et la Tanzanie (+1,9 %) et la Côte d’Ivoire (+1,8 %).

En 2021, huit pays pourraient espérer renouer avec une croissance supérieure à 5 %: Maurice (+ 9,9 %), le Bostwana (+ 8,7 %), le Niger (+ 6,9 %), la Guinée (+ 6,6 %), le Rwanda (+ 6,3 %), la Côte d’Ivoire (+6,2 %), le Tchad (+6,1 %), la Gambie (+ 6 %), l’Érythrée (+ 5,7 %), le Sénégal (+5,2 %) et le Bénin (+ 5 %).

Deux seulement seraient toujours en récession, l’année prochaine : le Sud-Soudan (-2,3 %) et la République du Congo (-0,8 %).









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