Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article
Diplomatie

«Désarroi», «coup de massue»: au Burkina Faso, déception dans les rangs de l’opposition

Publié le vendredi 27 novembre 2020  |  RFI
Les
© aLome.com par Edem Gadegbeku
Les Burkinabés du Togo saluent le succès du processus électoral dans leur pays d`origine
Lomé, le 20 décembre 2015. Banlieue de Baguida. En prélude à l`investiture du Président Roch Marc Christian Kaboré, les Burkinabés du Togo ont organisé des retrouvailles, sur initiative du MPP-Togo.
Comment



Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, a remporté la présidentielle dès le premier tour au Burkina Faso avec 57,87% des voix. Il devance Eddie Komboïgo (15,48%), dont c’était la première candidature. Celui-ci portait les couleurs du CDP, le parti de l’ancien président Blaise Compaoré.
Un parti qui n’avait pas eu le droit de se présenter en 2015. Si la formation qui a dirigé le pays pendant 27 ans retrouve une place dans le jeu politique, les militants restent déçus par ce résultat. Tout comme ceux de l’UPC de Zéphirin Diabré, troisième du premier tour (12,46%).


Il y a beau avoir de la musique dans la cour du QG de campagne d’Eddie Komboïgo, le candidat du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), l’ambiance n’est pas vraiment à la fête. Pour Cissé, un jeune militant, cette deuxième place est amère. « C’est le désarroi, c’est le désarroi. Ce n’est pas ce que l’on attendait des urnes », confie-t-il à notre envoyée spéciale, Paulina Zidi.

Le CDP regarde déjà vers 2025

Guy Roux, lui, y a cru jusqu’au bout. Et il ne comprend pas vraiment ces résultats sortis des urnes : «Il (Eddie Komboïgo, ndlr) avait une machine électorale très confortable. Notre parti est partout au Burkina Faso, des gens vraiment solides le soutiennent, une jeunesse dynamique le soutenait aussi. Donc il avait toutes les chances pour réussir cette élection».

Une deuxième place qui ne fait pas rougir Sid Mohammed, un autre jeune militant. Pour lui, il faut quand même saluer le chemin parcouru pour ce parti qui, en 2015, avait été exclu de la dernière présidentielle : «Vraiment, on revient de loin et je pense qu’il fallait être Eddie Komboïgo pour être aussi combatif est venir en deuxième position si on s’en tient aux résultats des urnes. Donc, on ne peut que le féliciter et l’encourager». Combatif, Sid Mohamed met déjà le cap sur 2025. «Le travail commence maintenant», prévient-il.

L’UPC reste silencieuse et s’exprimera prochainement

L'ambiance était relativement la même du côté de l’Union pour le progrès et le changement .Après la proclamation des résultats provisoires, le siège de l'UPC, le parti de Zephirin Diabré, s’est vidé. Il n’y avait presque personne, contrairement aux années précédentes. Suite à un mot d’ordre des responsables de l’UPC, aucune animation ni regroupement n’a été autorisé. Par ailleurs les dirigeants n’ont répondu à aucune sollicitation de la presse après les résultats provisoires.


A la direction nationale de la campagne, seul le technicien est assis derrière son matériel d’animation. « Il n’y a personne. Tout le monde est parti », lance-t-il à notre correspondant Yaya Boudani. Nous décidons de faire un tour au siège du parti. Là aussi, le calme règne. Dans la cour, des chaises aux couleurs du parti sont empilées sur une terrasse. Quelques militants – moins d’une dizaine – sont assis devant un poste téléviseur. Sur les murs, des affiches de la campagne électorale du candidat Zéphirin Diabré sont placardées. Justin, un militant qui était de passage, appelle ses camarades à ne pas se laisser décourager par le résultat du scrutin.








... suite de l'article sur RFI

Commentaires