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Togo/L’Opposition se ressoude pour exiger la libération des 2 responsables de la DMK : Fabre et des OSC en action

Publié le lundi 30 novembre 2020  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La C14 renoue avec ses manifestations populaires pour le compte de l`année 2019
Lomé, le 26 janvier 2019. Quartier Bè. La C14 renoue avec ses manifestations populaires pour le compte de l`année 2019. Cette coalition dit ne pas reconnaître la 6è législature de la IVè République, et continue d`exiger les réformes politiques et institutionnelles pendantes depuis 2006".
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En l’espace de 48 heures, deux hauts responsables de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) ont été interpellés. Ils sont en audition dans le cadre d’une procédure pénale dans les locaux du SCRIC (Service central de recherches d’investigations criminelles) dans une «affaire d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat». Ces interpellations sont intervenues alors que ces deux responsables de la DMK venaient d’avoir une séance de travail avec le Groupe diplomatique des cinq (G5), à la veille d’une manifestation publique pacifique dans les rues de Lomé initiée par la DMK.


Au lendemain de ces arrestations, des voix se font entendre de toutes parts pour exiger du pouvoir de Lomé la libération de Gérard Djossou et de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson. Au nombre des réactions qui fusent, on note celle du parti de l’ex chef de file de l’opposition togolaise (ANC), de la formation ADDI d’Aimé Gogué, Me de l’avocat Raphaël Kpande-Adzare, de ‘Togo Debout’ ou encore d’André Afanou (défenseur des droits humains).

L’ANC (Alliance Nationale pour le Changement), le parti de Jean-Pierre Fabre rejette en bloc les explications données par le Procureur Essolizam Poyodi pour justifier les interpellations de la SG de la CDPA (Adjamagbo-Johnson) et de G. Djossou du MPDD. Son communiqué signé le 29 novembre dénonce la «légèreté des arguments» officiels. Il s’agit de «méthodes arbitraires du procureur Essolizam Poyodi, pour les avoir subies, dans l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé. Ses accusations ne sont jamais fondées sur des preuves sérieuses», accuse l’ANC. Forts de leurs expériences, Fabre et son parti dénoncent l’usage des mêmes méthodes et exigent la «libération immédiate des personnes interpellées et détenues».

Pour sa part, André K. Afanou, a exprimé toute sa désolation suite à ces ‘enlèvements’. Pr Aimé Gogué regrette dans le même sens une pratique disproportionnée de la justice au Togo. Selon cet économiste chevronné, pendant que de «grands criminels économiques bien identifiés courent les rues» sans être inquiétés, la justice s’acharne contre des acteurs politiques qui luttent pour une alternance et l’épanouissement des populations.
Presque à l’unisson, ces acteurs politiques et de la société civile exigent de Faure Gnassingbé la libération immédiate de dame B. Adjamagbo et de Gérard Djossou du MPDD.



Akoyi A. & K. T.
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