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Toujours pas de vaccin contre le virus du Sida

Publié le mercredi 2 decembre 2020  |  DW AFRIQUE
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Lancement officiel du projet régional EAWA (Ending AIDS in West Africa) pour mettre fin au SIDA en Afrique de l’Ouest
Lomé, le 24 mai 2018. Hôtel 02 février. Lancement officiel du projet régional EAWA (Ending AIDS in West Africa) pour mettre fin au SIDA en Afrique de l’Ouest. EAWA a été officiellement lancé par la Directrice de cabinet du Ministère de la Santé du Togo représentant son ministre de tutelle. Le budget alloué à EAWA s’élève à 16.5 millions de dollars US et sera piloté par Family Health International 360 (FHI360), une organisation internationale de santé publique de développement et de recherche, avec près de 30 ans de d’expériences. Ce fut en présence de l’ambassadeur des USA au Togo, David GILMOUR et de plusieurs personnalités et chefs de service impliqués dans la lutte contre la pandémie du siècle. EAWA est un projet régional avec une durée de vie de 05 ans, allant de septembre 2017 à septembre 2022. Parrainé par l’USAID et ciblant 06 pays prioritaires à savoir le Togo, le Burkina Faso, la Guinée, le Bénin, la Côte d’Ivoire et la Cameroun, ce projet a pour but principal d’accélérer les progrès enregistrés dans la région pour éradiquer le SIDA en Afrique de l’Ouest, à travers la prévention, les soins, le traitement et l’accélération de l’atteinte des objectifs 90-90-90 de l’ONUSIDA, avec un accent sur les Populations Clés (PC). Il cible surtout les Professionnelles de sexes (PS) et les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes.
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La 32è édition de la Journée mondiale est marquée par un appel à plus de solidarité pour une plus grande responsabilité contre le Sida.

Si plusieurs vaccins sont en cours de finalisation contre le coronavirus, il n’existe toujours pas de vaccin contre le virus du Sida.

Depuis son apparition au début des années 80, 33 millions de personnes dans le monde sont décédées de cette maladie. Selon l’Onusida, fin 2019, près de 76 millions d’êtres humains ont été infectés par le VIH depuis le début de la pandémie.

Virus complexe

Selon le professeur Yap Boum, spécialiste en microbiologie et représentant régional d’Epicentre, la branche "recherche et épidémiologie" de Médecins sans frontières, la mise au point d’un vaccin contre la Covid-19 pourrait aider dans la lutte contre le Sida.

"Pour le VIH, ce n’est certainement pas un problème de moyens. C’est un problème de complexité au niveau du virus lui-même. Le virus du VIH mute beaucoup plus rapidement.", explique le spécialiste basé au Cameroun.

Le professeur Boum se veut optimiste : "Mais là où il y a de l'espoir, c'est de se dire que les outils qui sont trouvés aujourd'hui pour la Covid-19 pourraient aider pour d'autres pathologies."

Sur le front de la pandémie de coronavirus, les entreprises pharmaceutiques BioNtech et Pfizer pensent pouvoir faire homologuer un vaccin "dans les prochaines semaines". D’autres groupes sont aussi au même stade de développement d’un vaccin.

Pourquoi le vaccin contre la Covid-19 est-il en phase de finalisation moins d’un an après le début de la pandémie ?
Il n’en existe toujours pas contre le virus VIH. Pas non plus contre Ebola ou le paludisme.

Corine Karema, médecin spécialiste du paludisme et des maladies infectieuses, croit, par contre, qu’"Il y a quand même des avancées en ce qui concerne le vaccin contre le paludisme. Les vaccins sont plus développés en fonction de la facilité avec laquelle le virus ou la bactérie attaque le système immunitaire. Et c'est vrai que pour le paludisme par exemple, c'est une question à laquelle il est très difficile à répondre."

La Covid-19 et le Sida sont liés

L’Onusida estime pour sa part que la lutte contre le nouveau coronavirus et le VIH sont liés car la crise de la Covid-19 " exacerbe les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH (…) en ce qui concerne l’accès aux soins de santé vitaux."








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