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Liberté provisoire pour Adjamagbo et Djossou : les inculpés rendent grâce à Dieu, leur avocat reste ‘vigilant’

Publié le jeudi 17 decembre 2020  |  aLome.com
Affaire
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Affaire "d’usage illégal des symboles et emblème du Togo: le Conseil de G. Kodjo demande au Procureur de la République de suspendre les poursuites contre son client
Lomé, le 20 avril 2020. CESAL. Affaire "d’usage illégal des symboles et emblème du Togo: le Conseil de Gabriel Kodjo demande au Procureur de la République de suspendre les poursuites contre son client. Me Darius Atsu.
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06 jours après l’introduction d’une demande de mise en liberté provisoire par leur Conseil auprès du doyen des juges d’instruction en charge du dossier dans l’affaire les concernant, B. Adjamagbo-Johnson et G. Djossou sont libres depuis ce 17 décembre, mais placés sous contrôle judiciaire. Leurs avocats souhaite «un abandon des poursuites à leur encontre pour honorer la justice togolaise».

Brigitte K. Dabri Adjamagbo-Johnson et Dodzi Yaovi G. Djossou ont rendu grâce à Dieu aux premières heures de leur mise en liberté provisoire, en chantant des cantiques et chansons d’adoration populaire. Après près de 20 jours de détention, ils clament toujours leur «innocence, restent sereins, réaffirment leur confiance en une instruction juste, impartiale et équitable de cette affaire».
Pour sa part, la DMK (regroupement de partis politiques, d’associations de la société civile et de citoyens) auquel ils appartiennent a «salué à travers leur mise en liberté provisoire un acte juste et équitable qui préserve le principe de la présomption d’innocence, un pilier fondamental de la procédure pénale au Togo».

Me T. Darius Atsoo pour une justice au service du droit !

L’ordonnance prise par le juge instructeur dans l’affaire Adjamagbo-Djossou «restaure partiellement les droits de nos clients», s’est félicité Me Atsoo, leur conseil principal. Toutefois, vu que ses clients ne sont pas totalement libres, il demande au Procureur de la République près le Tribunal de Lomé «d’apporter soit les preuves de ses accusations, soit d’abandonner les poursuites pour honorer la justice au Togo».
Et pour cause. «En réalité, nos clients n’auraient jamais dû être arrêtés, poursuivis, inculpés, et encore moins placés en détention préventive, dans une affaire dans laquelle (depuis le début de l’instruction) leur dossier ne contient rien de pertinent qui pourra permettre à l’accusation de les faire condamner. Ce, au regard des standards de preuves d’un procès équitable», assure Me Darius Atsoo.

«Nous sommes conscients que ce n’est qu’une mise en liberté provisoire, raison pour laquelle nous serons totalement vigilants, nous restons déterminés à faire en sorte qu’au-delà de tout doute, le Parquet puisse apporter les preuves de la culpabilité de nos clients. Encore une fois, nous le répétons, ce dossier ne se repose sur rien, rien du tout, nous le démontrerons au moment venu», souligne encore le conseil principal des prévenus.

Le 14 décembre dernier, le parti ANC a annoncé ouvertement avoir enclenché des missions de bons offices en toute discrétion pour obtenir la libération de tous les actuels détenus politiques du Togo, assurant que cet effort allait payer, en dépit des divergences politiques qui l’opposent à la DMK.

Akoyi A. & J. G.
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