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TOGO: examens sous surveillance policière à l’université de Lomé
Publié le mercredi 26 fevrier 2014  |  Reuters


© Autre presse par DR
L’université de Kara


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Les patrouilles de gendarmerie sont toujours
visibles sur le campus de Lomé pendant que les étudiants passent leurs
examens. Pour les autorités universitaires, il ne doit plus avoir
d’assemblée générale les jours ouvrables sur le campus. Ce que les
étudiants contestent et la tension reste palpable.
Malgré les mouvements des
étudiants vite étouffés par les arrestations de quelques leaders, les
examens ont commencé sur le campus. Pour empêcher ces examens, quelques
étudiants sont allés jeter des excréments dans les amphithéâtres. Bavure
vite nettoyée et les épreuves ont repris dans des conditions que les
étudiants n’approuvent guère : « J’ai déploré les conditions dans
lesquelles nous avons composé. On a fait venir des forces de l’ordre
dans les amphis dans lesquels nous composons, ce qui a fait que nous ne
sommes pas concentrés pour travailler dans des bonnes conditions », explique un élève.
Il a même été obligé d’abandonner, tant le maintien d’ordre jusque dans les amphithéâtres d’examen l’a perturbé : « J’ai
commencé, mais je ne pense pas terminer parce que j’ai déserté les
amphis depuis la présence des forces de l’ordre. Psychologiquement, sans
vous mentir, je suis atteint ».
Ambiance tendue
L’ambiance est tendue, le président du Mouvement pour
l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET), Komlavi Kondo, arrêté
avec son adjoint, ont été libérés après quelques jours de prison.
Motif ? Ils ont organisé une assemblée générale non autorisée.
Pour ce leader, la crise sur le campus est créée de toutes pièces par
les autorités qui veulent supprimer les allocations accordées aux
étudiants : « Donc, on peut déclencher nos mouvements à tout moment.
Peu importe s’il peut y avoir examen ou pas. Pour le moment, on fait
grâce. On attend de voir. S’ils veulent qu’on rediscute, on va discuter.
Mais s’ils ne veulent pas discuter, nous avons des moyens stratégiques
pour avoir nos conditions ».
De part et d’autre, on évoque le dialogue, il n’a pas encore eu lieu.
Les patrouilles de gendarmerie veillent toujours sur le campus prêtes à
disperser toute assemblée générale des étudiants.

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