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[Chronique] Kamala Harris «dépigmentée» par Vogue?

Publié le lundi 18 janvier 2021  |  Jeune Afrique
Joseph
© Autre presse par DR
Joseph R. Biden et Kamala Harris
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Des lecteurs de Vogue reprochent au magazine de mode américain d’avoir «blanchi», sur sa couverture, le visage de la vice-présidente élue des États-Unis…

Si le teint métissé de Kamala Harris participe incontestablement à sa légende annoncée – aux côtés de son sexe jamais représenté au poste de vice-présidente des États-Unis –, l’écueil serait que la doublure constitutionnelle de Joe Biden ne soit évoquée que sous le prisme de sa couleur de peau.

Et voilà qu’à quelques jours de l’investiture du ticket démocrate élu, son apparition sur la couverture du prestigieux magazine Vogue est tout autant applaudie que dénigrée. En cause : son teint jugé anormalement clair sur les clichés des deux versions de la couverture de février…

Bien sûr, ce n’est pas Kamala Harris, de père d’origine jamaïcaine et de mère d’origine indienne, qui est mise à l’index pour un présumé «Xessal».
C’est l’équipe de la rédactrice en chef Anna Wintour qui est accusée d’abus d’éclairage, de maquillage outrancier ou d’excès de photoshop. La même Anna Wintour à qui le mouvement Black Live Matters reprochait, en juin dernier, de sous-représenter la communauté noire des États-Unis et de ne pas assez promouvoir ses propres employés de couleurs.

Cette fois, Vogue a écarté l’accusation de traitement chromatique de la photo de Kamala Harris en niant avoir éclairci, après le shooting photo, la peau du mannequin du jour.

Soupçons de «blanchiment»

Si les observateurs ont réagi si vite à la couverture dévoilée le 10 janvier dernier, c’est que le magazine de mode serait récidiviste en matière de «blanchiment» de peaux photographiées. Il y a six mois, un cliché de la quadruple championne olympique Simone Biles avait suscité les mêmes soupçons.

Et le débat ne se limite pas au journal d’Anna Wintour.
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