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Organiser des régionales inclusives en 2021: le CAR veut l’élargissement du cadre des concertations, la DMK brandit de grands préalables

Publié le mardi 19 janvier 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. Tchakou (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Organisation des élections régionales prévues pour 2021: le ministre d`Etat Boukpessi a échangé avec une vingtaine de partis politiques
Lomé, le 14 décembre 2020. Ministère de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires. Organisation des élections régionales en 2021: le ministre d`Etat Boukpessi a échangé avec une vingtaine de partis politiques. D. Apevon & P. Lawson.
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Ils sont de retour dans l’arène des discussions après le 1er rendez-vous de décembre 2020. Le round 2 des discussions entre le Ministre d’Etat Boukpessi Payadowa (de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires) et les responsables des principaux partis politiques du pays a eu lieu ce mardi 19 janvier. A Lomé.
Les partis membres de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) ont boycotté la rencontre en invoquant une série de revendications politiques à satisfaire.

Pour une seconde fois, une quinzaine de partis politiques de différentes sensibilités a tenu des discussions avec le Ministère de l’Administration territoriale dans l’optique d’une organisation consensuelle et inclusive des élections régionales prévues cette année 2021. Ces partis politiques ont été conviés à ces négociations d’avant-régionales sur la base de leur participation à l’une des trois dernières élections organisées au Togo depuis 2018 (législatives, locales en 2019 et la présidentielle de 2020).

Au cours des 2h30 de travaux ce 19 janvier, les participants ont adopté un règlement intérieur et diverses suggestions provenant de différentes formations politiques. Des bases sur lesquelles vont être construites les négociations dans les semaines à venir.
Ces propositions sont censées contribuer à «l’organisation d’un scrutin libre et transparent» de l’avis de plusieurs participants à la rencontre du jour. Le Ministre Boukpessi a dressé l’état des lieux de toutes ces propositions qui ont été par la suite validées par l’ensemble des parties prenantes. Ces acteurs politiques impliqués dans ce processus conviennent de notamment de procéder à une révision du cadre électoral via une modification du Code électoral et de quelques textes fondamentaux. Des chantiers à ouvrir et affiner.

Au sortir de cette nouvelle rencontre politique qui s’est tenue dans la Grande salle de réunion du Ministère de l’Administration territoriale, Patrick Lawson (représentant du l’ANC-Alliance Nationale pour le Changement-) a affiché sa satisfaction et son optimisme. Et de repréciser le cadre de ces nouvelles négociations politiques subreptices: «Il s’agit d’une concertation nationale entre acteurs politiques, en abrégé CNAP». En estimant que le terme «dialogue» a trop souvent été galvaudé dans le landerneau politique au Togo.
Du coté du parti de l’actuel Chef de file de l’opposition, on a aussi salué l’état d’esprit des retrouvailles politiques du jour. Un point de vue porté par le député Dr Séna Alipui. L’UFC se dit prêt pour les prochaines échéances électorales, en comptant sur la représentativité de son parti à l’échelle nationale.

Aller au-delà du consensus de ce jour selon le CAR, pour les discussions sincères

Drapé dans un bazin rouge aux couleurs de son parti, Jean Kissi est sorti de la rencontre de ce mardi avec une mine pas tout à fait gaie. Il a quitté la rencontre avec un sentiment d’insatisfaction. Ses propositions pour la définition du cadre de ces pourparlers politiques n’ayant pas été prises en considération. Sans langue de bois il l’a dénoncé: «J’ai l’impression que les problèmes que je soulève ne seront pas pris en compte. C’est cela qui me gêne un peu. Je suis obligé d’aller retrouver mon parti, le ‘CAR’, on va aviser du comportement que nous allons avoir sur le sujet». L’ex député Kissi souhaite concrètement le règlement sincère et durable de la crise post-électorale de février 2020 et une garantie de non-répétition du triptyque élections-violences-négociations au Togo. Une position qui rejoint en grande partie celle des partis membres de la DMK qui ont formulé des préalables à satisfaire par le pouvoir de Lomé avant de siéger autour de la table de ces pourparlers politiques et électoraux.

La DMK accrochée au différend post-électoral de février 2020

4 partis membres de la DMK ont boycotté les échanges politiques de ce jour. Il s’agit de la CDPA, du MPDD de Dr A. Kodjo, du NID de G. Dosseh-Anyron et des DSA de Targone Sambiri N’Wakin.
La DMK conditionne essentiellement sa participation aux discussions Gouvernement-partis politiques par le retour sécurisé de Gabriel Kodjo au Togo, et sa participation active et personnelle aux débats politiques entamés en décembre dernier.


Akoyi A. & J. T.
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