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Covid-19: l’initiative Covax pour vacciner les pays pauvres marche au ralenti

Publié le vendredi 12 fevrier 2021  |  RFI
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo
Lomé, le 26 avril 2019. Conférence de presse. La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo. Visite durant laquelle elle s’est entretenue avec les plus hautes autorités du pays. Dr Matshidiso Moeti a effectué des visites de terrain qui lui ont permis de toucher du doigt les réalités de la contractualisation des formations sanitaires et l’assurance santé mise en place par le Gouvernement togolais pour aller vers la Couverture Santé Universelle (CSU).
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Alors que le Conseil de sécurité des Nations Unies va débattre de la distribution des vaccins dans les pays à son agenda la semaine prochaine, c’est de Genève que s’organise la plateforme Covax et son fonds ACT. Des initiatives créées au sein de l’ONU, mais qui peinent à atteindre leurs objectifs.



Le Covax est une initiative lancée par l’OMS en avril 2020. Elle achète et livre des vaccins, entre autres, dans 180 pays dans le monde. Mais voilà, certains trouvent que le Covax est lent à obtenir des contrats et à livrer. Pour l’instant, seulement 39 millions de doses ont été administrées, même s’il vise d’ici la fin de l’année plus de deux milliards de doses distribuées. Cela couvrirait 20 % de la population, mais on est vraiment loin des 70 % nécessaires selon l’OMS pour se débarrasser de la pandémie.

Pourtant, cela partait d’une bonne idée. D’un côté, certains pays ont joué la solidarité internationale dès le début, comme la France, la Norvège, le Royaume-Uni, l’Allemagne, et ont versé des millions d’euros. Mais très vite, les pays aisés, comme le Canada, ont rappelé qu’ils pouvaient recevoir des doses puisqu’ils ont abondé au fonds.

De l’autre côté, la Russie et les États-Unis n’ont pas participé. Les deux pays partageront des doses uniquement après que leur population entière aura été protégée.

Pourtant, la seule solution, c’est de vacciner tout le monde, et au plus vite, même si à première vue, l’urgence n’est pas la même. Une bonne partie des pays développés a semblé être plus durement touchée par la pandémie que certains pays du Sud, en Afrique notamment. Mais il faut absolument vacciner partout pour ne pas permettre justement de créations de nouveaux variants sur ces terres non vaccinées. Sans oublier qu’une reprise d’épidémie n’est jamais exclue, comme ce fut le cas au Mozambique et au Malawi après l’émergence du virus en Afrique du Sud.

La vogue des vaccins russe et chinois

Comment s’organisent donc les pays plus modestes ? Ils cherchent des doses par leurs propres moyens.
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