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Lutte contre l’extrémisme violent dans la Kara: les autorités locales mises à contribution

Publié le samedi 13 fevrier 2021  |  Agence de Presse Togolaise
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Conférence de presse du Gouvernement togolais pour faire le point de la situation sécuritaire dans le pays au terme de la seconde journée de marche empêchée de l`opposition togolaise
Lomé, le 19 octobre 2017. Ministère de la Sécurité. Conférence de presse du Gouvernement togolais pour faire le point de la situation sécuritaire dans le pays au terme de la seconde journée de marche empêchée de l`opposition togolaise. Officiellement, le Gouvernement annonce zéro blessé et zéro décès à l`issue de cette journée, contrairement à l`opposition qui fait état d`au moins 03 morts par balles, 80 blessés (dont 44 par balles) et 55 arrestations. D. Yark
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Kara, 12 fév. (ATOP) – Les autorités locales ont été sensibilisées sur la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent dans la région, le jeudi 11 février à Kara.

Cette rencontre initiée par le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, à travers le Secrétariat Permanent du Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CIPLEV) a regroupé les préfets, les maires, les têtes couronnées, les leaders religieux, des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que des représentants des organisations de la presse, de la société civile et de l’administration publique. Elle vient boucler une mission d’installation et de formation des membres des comités préfectoraux et cantonaux de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent dans les 7 préfectures de la région de la Kara.

L’objectif est de donner les outils nécessaires aux communautés de la région afin qu’elles puissent être en mesure d’identifier les potentiels extrémistes et d’aider les FDS dans la lutte. Il était aussi question d’informer l’assistance de l’évolution de la menace terroriste au Sahel et en Afrique de l’ouest ainsi que sur les mécanismes et mesures mis en place par le gouvernement pour prévenir et lutter contre l’extrémisme violent au Togo.

Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Général Yark Damehame a rendu hommage au chef de l’Etat pour tous les efforts qu’il ne cesse de déployer en faveur de la paix et de la sécurité dans le pays et plus particulièrement dans le domaine de la prévention et de la lutte contre l’extrémisme violent, malgré les difficultés actuelles inhérentes à la pandémie du Coronavirus. Il a rappelé qu’à ce jour le CIPLEV a installé les comités locaux de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent dans 19 préfectures sur toute l’étendue du territoire.

Selon le ministre, cette séance de sensibilisation permettra aux membres de ces comités de mieux cerner et comprendre le phénomène et ses moyens d’action en vue de dénoncer tout cas suspect lié à ce phénomène pour que les autorités puissent prendre à temps des mesures nécessaires afin d’éviter au Togo ce fléau. Il a, à cet effet, félicité les membres des comités locaux de la région pour la disponibilité dont ils feront preuve dans l’exercice de leurs fonctions. Le ministre les a encouragés à œuvrer inlassablement dans le sens de la détection de toute velléité ou tout indice d’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme.

Le préfet de la Kozah, Col. Bakali Hèmou Badibawu a salué toutes les initiatives et actions gouvernementales visant à assurer la sécurité des Togolais et à préserver la tranquillité des populations à la base. Il a relevé que la sécurité est le socle de tout développement, avant d’inviter les participants à s’approprier ces informations reçues afin d’être des citoyens qui participent à la préservation de la paix et de la sécurité, gages de la réussite du Plan national de développement.

L’extrémisme violent et le terrorisme constituent une menace réelle dans l’espace CEDEAO.

A ce jour, le territoire togolais est épargné de ce fléau et le gouvernement veut ainsi anticiper à travers la prévention en créant le 15 mai 2019, le CIPLEV. Ce comité interministériel a, entre autres, mission d’éradiquer ou de réduire sensiblement la progression de l’extrémisme violent dans les zones vulnérables ou zones à risque en donnant aux communautés de base, des outils et soutien dont-elles ont besoin pour résister à cette pratique, d’une part, et de renforcer la coopération entre l’administration, les FDS et la société civile d’autre part.

ATOP/AEM/AJA
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