Togo : Six filles victimes de trafic d’êtres humains interceptées par les services d’immigration ghanéens

Publié le mercredi 24 fevrier 2021 | Societe civile Media

© Autre presse par DR
Balance de la Justice universelle.

Les restrictions imposées aux frontières par la pandémie du Covid-19 ne découragent pas les auteurs de trafic d’êtres humains. Six filles mineures togolaises, victimes de traite, ont été récemment interceptées par les services d’immigration de Natchamba au Ghana. Conduites par une femme, elles se rendaient à Banra, une autre localité ghanéenne.

Agées de 6 à 15 ans, les six filles victime de la traite sont originaires du village de Koudjoman dans la préfecture de Bassar. A en croire Creuset Togo, ONG de défense des droits des enfants basée à Sokodé, elles ont été déscolarisées à des fins d’exploitation économique par la femme togolaise, âgée de 65 ans environ et résidant à Banra.

D’après cette organisation, la femme conduisait ces enfants à Kandia, un village situé au nord du Ghana pour des activités champêtres et de pêche. Interceptées, les filles ont été confiées à Pan-African Organisation for Research and Protection of Violence on Women and Children PAORP-VWC, une ONG ghanéenne de défense des droits de l’enfant).

Celle-ci a donc saisi son partenaire, l’ONG Creuset-Togo, pour un accompagnement adéquat à ces victimes de traite des enfants. C’est ainsi que cette organisation a aussitôt dépêché, le 12 février, une équipe sur les lieux pour les actions urgentes à mener auprès de ces enfants en situation difficile.

«Des actions concertées avec les acteurs et services tels que les service d’immigration de Natchamba et du Togo, la gendarmerie de Bangeli et de Kabou, l’ONG partenaire du Ghana, le chef de village Natchamba, ont permis la réinsertion familiale de ces mineures dans leur famille respectives avec l’implication active des chefs canton de Kabou et du village de Koudjoman», confie Creuset-Togo d’après qui les six filles seront accompagnées dans les jours avenir pour la réalisation de leurs projets de vie notamment le retour à l’école pour quatre et la réinsertion professionnelle pour les deux autres. Aussi, des suivis réguliers sont prévus par l’équipe de l’ONG et les leaders communautaires de la localité. ... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires

Dans le dossier