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FAO: 45 pays, dont 34 en Afrique, auront besoin d’une aide alimentaire extérieure

Publié le vendredi 5 mars 2021  |  MAP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Changement climatique: Lancement du Projet de renforcement par des activités génératrices de revenus de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo
Lomé, le 17 janvier 2019. Salle de conférence du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières. Lancement du Projet de renforcement par des activités génératrices de revenus de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo face au changement climatique. Financé à hauteur de plus de 600 millions de FCFA par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce Projet a été lancé par le Directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières représentant son ministre de tutelle. Ce projet entend aider les communautés du littoral à définir de nouvelles stratégies de survie économique. Pour l’occasion du matériel/équipement a été officiellement remis à 05 groupes de producteurs, transformateurs et conditionneurs pour la valorisation et la modernisation des produits forestiers non ligneux tels le karité, le moringa, le miel et autres.
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Genève, 04/03/2021 (MAP)- Si les premières estimations concernant la production de blé en 2021 sont optimistes, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime que 45 pays auront toutefois besoin d’une aide alimentaire extérieure.

D’après le rapport de cette organisation onusienne, le continent africain reste le plus menacé, avec plus des deux tiers de la liste des 45 pays concernés. A savoir, le Burkina Faso, le Burundi, Cabo Verde, le Cameroun, la République du Congo, Djibouti, l’Érythrée, l’Eswatini, l’Éthiopie, la Guinée, le Kenya, le Lesotho, le Libéria, la Libye, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, la Namibie, le Niger, le Nigéria, l’Ouganda, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Tanzanie, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, le Tchad, la Zambie et le Zimbabwe.

Dans les Amériques, seuls Haïti et le Venezuela auraient besoin de cette aide extérieure. En Asie et au Moyen-Orient, l’Afghanistan, le Bangladesh, l’Iraq, le Liban, le Myanmar, le Pakistan, la Syrie, la République populaire démocratique de Corée et le Yémen sont concernés.

S’agissant du Yémen, le rapport de la FAO pointe du doigt l’impact des conflits, de la pauvreté, des inondations et des prix élevés des denrées alimentaires. Entre janvier et juin 2021, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire (phase 3 ou plus du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire) devrait augmenter de près de 3 millions pour atteindre 16,2 millions de personnes.

Selon la FAO, les conditions de sécheresse en Afghanistan et dans le sud de Madagascar suscitent de nouvelles inquiétudes.

En Afrique, sur la trentaine de pays concernés, le rapport s’est penché sur la situation en Éthiopie où environ 13 millions de personnes seront en situation de grave insécurité alimentaire au cours du premier semestre de cette année. Les principaux facteurs sont : les pertes localisées de récoltes et de pâturages dues aux infestations de criquets, les prix élevés des denrées alimentaires ainsi que l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur les revenus et les prix des denrées alimentaires », souligne l’organisation onusienne.

En Afrique de l’Ouest, bien que la situation sécuritaire se soit améliorée dans certaines parties des régions du Liptako Gourma et du Lac Tchad depuis la fin de 2020, les effets des conflits devraient continuer à miner les capacités de production des agriculteurs et, par conséquent, réduire la production en 2021 dans ces régions.

D’après les estimations parues ce jeudi dans les « Perspectives de récoltes et situation alimentaire », la production céréalière totale des 51 pays à faible revenu et à déficit vivrier a augmenté de 3% en 2020 par rapport à l’année précédente. Elle s’est établie à plus de 502 millions de tonnes, la reprise en Afrique australe et au Proche-Orient ayant contrebalancé un recul en Afrique centrale.

D’après les premières estimations de la FAO, la production mondiale de blé devrait ainsi augmenter et atteindre un nouveau record en 2021, à savoir 780 millions de tonnes. La reprise attendue de la production dans l’Union européenne a fait plus que compenser les perspectives de production assombries par les conditions météorologiques en Russie.
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