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Le Haut Conseil des Togolais de l’extérieur mobilise pour l’investissement

Publié le dimanche 18 avril 2021  |  RFI
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Au nom du Chef de l’Etat, le PM Klassou a installé le HCTE (Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur)
Lomé, le 29 novembre 2019. Hôtel du 02 Février. Au nom du Chef de l’Etat, le Premier Ministre Selom Komi Klassou a installé le HCTE (Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur). «Togolais viens, bâtissons la Cité»: c’est par cette formule tirée de l’hymne national togolais que le Chef du gouvernement Klassou a investi dans leur nouvelle fonction les 77 délégués-pays du HCTE issus du scrutin du 11 septembre 2019, pour un mandat de 03 ans. Atitso Kodzovi (délégué Côte d`Ivoire, homme d`affaires togolais, Directeur de la SARL EPCE ATITSO), élu Président du HCTE.
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«Investir au Togo», c’était le titre d’une discussion en ligne organisée samedi 10 avril par le Haut conseil des Togolais de l’extérieur. Objectif : décrypter le climat des affaires au Togo et partager les expériences de membres de la diaspora togolaise et africaine sur sa participation au développement des différents pays d’origine.

Du rôle social dans les années 1970-1980, avec la solidarité villageoise, qui s’est traduite par l’accompagnement dans la construction d’écoles ou de puits d’eau, l’apport des diasporas africaines a évolué depuis le début des années 2 000 et pris de plus en plus d’importance, explique Dogad Dogoui, président d’Africa SMB Forum.
«Au-delà du transfert d’argent, il y a l’investissement dans le secteur productif. Premièrement, pour les entreprises, comment aller renforcer le secteur privé qui existe déjà et qui a besoin de fonds propres pour le fonds de roulement, qui a besoin de nouveaux capitaux ? Deuxième élément, accompagner le secteur bancaire local, réceptacle important pour l’investissement de l’épargne – des comptes à terme par exemple – pour les diasporas…», dit Dogad Dogoui.

Pour un investissement de la part de la diaspora cadré et structuré

Sans oublier les places boursières du continent comme la BRVM (Bourse régionale des valeurs mobilières) au sein de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), qui devraient ouvrir des produits spécifiques pour les diasporas, ajoute Dogad Dogoui. Mais il faut que cet investissement attendu de la part de la diaspora soit cadré et structuré. En France, le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA), créé en 2017, dit participer à l’accompagnement des entrepreneurs de la diaspora.

« Il y a souvent un angle mort, parce que quand ces entrepreneurs-là veulent aller développer des activités sur l’Afrique, ils sont exclus des programmes sur place ; ils sont aussi exclus dans la plupart des programmes qui sont proposés en France », souligne le professeur Mbaye Fall Diallo, membre du CPA.« C’est la raison pour laquelle nous essayons de travailler sur cette problématique, pour qu’ils puissent avoir accès à des dispositifs, à des financements, à de l’accompagnement, à du monitoring aussi parce que c’est important, quand on parle d’entrepreneuriat, ce n’est pas juste une question de financement».

Un autre visage pour la diaspora

Au Togo, la perception de la diaspora commence à changer, selon Cynthia Gnassingbé Essonam, secrétaire générale de l’agence publique Togo Invest Corporation. «La diaspora a toute sa place. Aujourd’hui, le secteur privé togolais – y compris la diaspora togolaise – est considéré par le gouvernement comme un acteur et un partenaire stratégique», assure-t-elle.

Président délégué du CIAN, le Conseil des investisseurs français en Afrique, Étienne Giros recommande aux créateurs d’entreprise, surtout en Afrique francophone comme le Togo, de miser sur la sous-traitance.

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