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L’ASVITTO passe à l’action et exige la libération de son président Olivier Amah
Publié le mercredi 14 aout 2013  |  AfreePress


© Autre presse
L’ex-commandant de gendarmerie, Olivier Amah Poko


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«Serons-nous une fois encore spectateurs de la répétition de ce cruel scenario qui est sinistrement sculpté pour tuer les hommes politiques ? Le commandant Olivier Amah Poko inculpé depuis le 27 mai 2013 est actuellement malade à la prison civile d’Atakpamé et jusqu’aux dernières nouvelles, aucun soin ne lui est encore administré ».

C’est par ces mots que l’Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITTO) a interpellé l’opinion nationale et internationale lundi lorsqu’elle était face à la presse pour « dénoncer une fois de plus l’injustice, la torture et l’arbitraire » dont sont victimes Olivier Amah Poko, président de l’association détenu, Abass Kaboua, les 7 détenus de l’affaire d’atteinte contre la sûreté de l’Etat et ceux de l’affaire des incendies des marchés.

L’association a en mémoire, le décès en détention du militant de l’Alliance pour le Changement (ANC) Etienne Yakanou.

Pour mettre fin à ces injustices « criardes », a déclaré Kao Atcholi, secrétaire général de l’association de défense des droits des victimes de torture, l’ASVITTO exige « la libération d’Olivier Amah Poko, d’Abass Kaboua, l’exécution sans délai de l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO et l’ouverture d’une enquête digne de foi sur les allégations de torture dans l’affaire des incendies des marchés ».

Selon la déclaration liminaire rendue publique, les responsables de l’ASVITTO se disent que« l’heure est très grave » à cause du choix délibéré de ceux qui sont pouvoir de laisser les « gens qui le dérangent » et qui sont jetés en prison, y mourir.

C’est le cas d’Abass Kaboua dont l’état nécessite une intervention chirurgicale, mais qui, selon l’ASVITTO, « est maintenu cyniquement en détention ».

Un clin d’œil est également fait par les responsables de ladite association aux organisations de droits de l’homme et aux chancelleries pour qu’elles interviennent en faveur de cette situation.

Pour exiger leur libération, l’ASVITTO a invité au cours de cette conférence de presse toute la population à prendre part à un sit-in qu’elle organise le vendredi 16 août prochain devant le ministère de la justice.

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