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Mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 dans le monde : Le Togo adhère aux 2 principales Conventions onusiennes en la matière, à la grande satisfaction du HCR

Publié le jeudi 22 juillet 2021  |  aLome.com
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© Autre presse par Gouvernement
Ministre C. Trimua
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Le HCR (Agence des Nations Unies pour les réfugiés) s’est félicitée ce 22 juillet de l'adhésion du Togo le 14 juillet dernier aux deux principales Conventions onusiennes sur l'apatridie dans le monde.

L'apatridie se définit comme la situation d'une personne sans nationalité reconnue. Elle est un phénomène qui affecte des millions de personnes dans le monde, les laissant marginalisées et très vulnérables, rappellent les Nations Unies.
«Le Togo est le dernier pays en date à avoir rejoint la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et à la Convention de 1961 sur la réduction des cas d'apatridie, contribuant ainsi au combat global contre l’apatridie», se réjouit le HCR.

«En déposant les instruments d'adhésion aux deux traités le 14 juillet, le Togo a signifié sa volonté politique de s'attaquer aux causes profondes de l'apatridie ainsi que son soutien à la campagne ‘J’existe’ du HCR, visant à mettre fin à l'apatridie d'ici 2024», détaille cette Agence onusienne.
«Je félicite le Togo pour son adhésion aux deux Conventions des Nations Unies sur l’apatridie. Cette avancée prouve sa ferme détermination à améliorer le sort des personnes apatrides sur son territoire et d’aider à éliminer l'apatridie dans le monde», a renforcé le Haut-Commissaire pour les réfugiés, Philipo Grandi (patron du HCR). «L'adhésion du Togo s'inscrit dans la puissante dynamique de lutte contre l'apatridie développée en Afrique de l'Ouest», a davantage appuyé le diplomate onusien.

L’adhésion togolaise aux deux Conventions des Nations Unies «conforte ses engagements en faveur de la réforme en cours du Code de la nationalité togolais. Cette réforme devrait permettre de le rendre conforme aux normes internationales en matière prévention et de réduction de l'apatridie, notamment en garantissant aux femmes des droits égaux à acquérir, conserver et transférer leur nationalité», rappelle toutefois le HCR.
Sur le plan diplomatique, l’adoption de deux textes à caractère international avait déjà pavé la voie à l’adhésion du Togo du 14 juillet dernier. Le Togo et de nombreux autres États ouest-africains avaient adopté en 2015 la Déclaration d'Abidjan des chefs d'État de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) contre l'apatridie en Afrique de l'Ouest, ainsi que le Plan d'action de Banjul de 2017.

L'apatridie en train d’être boutée hors de l’Afrique occidentale

L’adhésion sus-mentionnée du Togo intervient alors que la communauté internationale célèbre le 60e anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d'apatridie et que le HCR intensifie ses efforts de plaidoyer sur cette question.
«Il y a au moins 1,6 million d'apatrides ou de personnes de nationalité indéterminée en Afrique de l'Ouest, selon les informations fournies par les Etats de la région», tient à souligner le HCR.
Les apatrides sont souvent dans l'impossibilité d'obtenir des documents et d'accéder à des services essentiels, qu'il s'agisse d'éducation, de santé ou de vaccination. Leur absence de statut peut avoir un impact négatif sur tous les aspects de leur vie, de la naissance à la mort, indique encore l’ONU.

Sur le plan mondial, les rapports statistiques de la même Agence onusienne dénombrent 4,2 millions d'apatrides dans quelque 94 pays. Mais le chiffre réel serait sensiblement plus élevé car la plupart des pays ne collectent aucune donnée sur l'apatridie, relativise l’ONU.

Akoyi A. & Edem G.
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