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CHU-SO/Service des Urgences médicales : «C’est une porcherie», peste Pr David Dossey qui «tire chapeau aux collègues qui travaillent là-bas»

Publié le mercredi 29 septembre 2021  |  Le Tabloid
Des
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Des agents de la santé membres du SYNPHOT, section CHU SO, se sont retrouvés en AG devant la direction dudit Centre
Lomé, le 10 août 2018. Centre hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio. Assemblée générale du SYNPHOT, section CHU Sylvanus Olympio. Des agents de la santé membres du syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) section CHU SO se sont retrouvés en Assemblée générale devant la direction dudit centre pour exiger entre autres le paiement de trois mois d’arriérés de primes de garde, la cessation de prélèvements de précompte de grève. Ces agents s’étonnent que ce soit seulement les agents du CHU SO qui subissent ces précomptes de grève.
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La vétusté des infrastructures dans les formations sanitaires publiques du Togo, la pauvreté du plateau technique et l’inadéquation des conditions de prestation de services sont des secrets de Polichinelle. Profitant de la journée de réflexion organisée jeudi passé par le Syndicat national des praticiens hospitaliers (SYNPHOT) sur les reproches formulés à l’endroit du personnel médical par la population, Prof David DOSSEH y est revenu, notamment sur le cas du service des Urgences médicales du CHU Sylvanus Olympio.

«L’accueil, ce n’est pas seulement le sourire (du personnel médical, Ndlr) », a déclaré l’ancien Secrétaire Général du SYNPHOT. Pour lui, c’est aussi l’adéquation du cadre de travail. «Quand je vais aux Urgences Médicales au CHU SO…je tire chapeau aux collègues qui travaillent là-bas. Moi je le dis clairement, je ne peux pas travailler là-bas, c’est une porcherie. Quand vous entrez dans le bureau du médecin, c’est 2 mètres sur 2 mètres (…) C’est une porcherie», a-t-il râlé.

Pr Dosseh ne décolère pas face au luxe (sic) dans lequel baignent a contrario les responsables hiérarchiques pendant que le personnel est dans des conditions inappropriées de travail. Il «trouve inadmissible qu’un responsable d’une infrastructure puisse être dans un bureau spacieux, bien climatisé, (avec) fauteuil bourré pendant que ses collègues sont enfermés dans une gargote pour recevoir des gens».

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