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L’OMS recommande une large utilisation du premier vaccin antipaludéen au monde

Publié le jeudi 7 octobre 2021  |  Xinhua
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo
Lomé, le 26 avril 2019. Conférence de presse. La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo. Visite durant laquelle elle s’est entretenue avec les plus hautes autorités du pays. Dr Matshidiso Moeti a effectué des visites de terrain qui lui ont permis de toucher du doigt les réalités de la contractualisation des formations sanitaires et l’assurance santé mise en place par le Gouvernement togolais pour aller vers la Couverture Santé Universelle (CSU).
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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi avoir recommandé l'utilisation généralisée du premier vaccin antipaludéen au monde, appelé RTS,S/AS01 (RTS,S), pour les enfants d'Afrique subsaharienne.

Selon l'OMS, le vaccin est le résultat de 30 ans de recherche et de développement par la société pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) en partenariat avec l'organisation internationale à but non lucratif Program for Appropriate Technology in Health (PATH) et avec un réseau de centres de recherche en Afrique.

L'OMS a indiqué que sa recommandation est fondée sur les résultats de plus de 2,3 millions de doses du vaccin qui ont été administrées à plus de 800.000 enfants dans les pays pilotes que sont le Ghana, le Kenya et le Malawi depuis 2019.

Elle a ajouté que plus des deux tiers des enfants de ces trois pays qui ne dormaient pas sous une moustiquaire bénéficiaient du vaccin, entraînant une baisse d'environ 30% du paludisme grave, même lorsqu'il était introduit dans des zones où les moustiquaires imprégnées d'insecticide étaient largement utilisées et où l'accès au diagnostic et au traitement était bon.

Selon l'OMS, le vaccin présente un profil de sécurité favorable et n'a pas d'impact négatif sur l'utilisation des moustiquaires, sur d'autres vaccinations infantiles ou sur le comportement de consultation en cas de maladie fébrile.

Son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé lors d'un point de presse : "Il est sûr, il réduit de manière significative le paludisme grave potentiellement mortel et nous estimons qu'il présente un excellent rapport coût-efficacité".

L'OMS a préconisé que "le vaccin doit être administré selon un calendrier de quatre doses aux enfants à partir de l'âge de cinq mois pour réduire la maladie et la charge du paludisme".

Le paludisme est une maladie mortelle causée par des parasites qui sont transmis aux personnes par les piqûres de moustiques anophèles femelles infectés. Il est possible de le prévenir et de le guérir.

Les données de l'OMS montrent que le paludisme reste une des principales causes de maladie et de décès chez les enfants en Afrique subsaharienne. Plus de 260.000 enfants africains de moins de cinq ans meurent chaque année de cette maladie.

"Ce vaccin contre le paludisme, attendu depuis longtemps, constitue une avancée pour la science, la santé des enfants et la lutte contre le paludisme", a dit Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Ce vaccin est un cadeau pour le monde entier, mais c'est en Afrique que sa valeur se fera le plus sentir, car c'est là que le fardeau du paludisme est le plus lourd".
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