Droits de la femme : Le ‘4è Sommet mondial des filles’ ouvert à Lomé ce 21 octobre en présence de la Première dame du Faso, Sika Vovor-Kaboré

Publié le jeudi 21 octobre 2021 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Le `4è Sommet mondial des filles’ s’est ouvert en présence de la première dame du Burkina Faso, Sika Adjoavi Vovor-Kaboré et de plusieurs autres invités de marque.
Lomé, le 21 octobre 2021. Hôtel Sarakawa de Lomé. Le `4è Sommet mondial des filles’ s’est ouvert en présence de la première dame du Burkina Faso, Sika Adjoavi Vovor-Kaboré et de plusieurs autres invités de marque. Le Togo devient ainsi le premier pays africain à accueillir l`organisation de ce Sommet par `Plan international`. Sika Adjoavi Vovor-Kaboré

Ouverts ce jeudi 21 octobre à Lomé et ce pour 48 heures, les travaux du ‘4è Sommet mondial des filles’ (qui se tient pour la 1ère fois en Afrique) permettront aux participants venus de par le monde de créer, catalyser et dynamiser un mouvement mondial en faveurs des droits des filles.

Plusieurs allocutions ont marqué la cérémonie d’ouverture de ce 4è Sommet qui se déroule, dans un grand hôtel de la capitale togolaise, en mode hybride (présentiel et distanciel pour des contraintes liées à la Covid-19). C’est la ministre togolaise de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, Adjovi Apedo-Anakoma qui a eu le privilège de prendre la parole en premier pour exprimer la bienvenue et souhaité un agréable séjour en terre togolaise à tous les délégués participant à ce Sommet. Et tout particulièrement à la Première dame du Faso (sa compatriote Sika Adjoavi Vovor-Kaboré) et aux autres sommités régionales, continentales et mondiales qui ont fait le déplacement de Lomé.

«L’évènement de ce jour est tout un symbole pour nous au Togo, un argument de fierté nationale, car nous le ressentons comme un signe de distinction et d’encouragement pour davantage de promotion des droits des femmes et des filles, ainsi que le développement de leur leadership», a vanté cette officielle du Togo. Avant le mot d’ouverture des travaux prononcés par la Présidente de l’Assemblée nationale togolaise, Chantal Yawa Tsegan, au nom du président de la République du Togo, parole fut donnée à Sika Kaboré. Sans langue de bois, la Première dame du ‘pays des hommes intègres’ a dépeint les maux objet de ce Sommet international: «L’inégalité des sexes persiste malgré les efforts ici et là.

Ces inégalités s’observent dans tous les secteurs». Lançant déjà à cette étape le volet de partage d’expériences, Mme Kaboré a égrené quelques mesures incitatives initiées au Burkina Faso pour réduire la disparité entre filles et garçons. Au nombre de ces mesures discriminant positivement les filles, l’octroi des «bourses aux meilleures méritantes, la construction des centres d’hébergement réservés aux filles, la gratuite des services de planning familial», a énuméré Mme Vovor-Kaboré.

C’est pour la première fois que l’Afrique abrite les travaux du Sommet mondial des filles. La tenue de ce Sommet s’inscrit dans la droite ligne de la célébration 2021 de la Jifi (Journée Internationale de la Fille célébrée tous les 11 octobre).

Cheville-ouvrière de la tenue de la première édition de ce Sommet en Afrique et au Togo, Plan International (Organisation de développement communautaire centrée sur l’enfant), avec l’appui de ses partenaires, s’active à retransmettre en direct les travaux de ce 4è Sommet via ses comptes sur les réseaux sociaux. Pour Rotimy Djossaya, Directeur Exécutif de Plan International, région Afrique de l’Ouest et du Centre, «le Sommet de Lomé arrive à un moment particulier où nous nous unirons pour mobiliser les individus, les partenaires, les communautés d’une seule voix, autour du potentiel et le leadership des filles pour le changement à travers différents types d’évènements à tous les niveaux».

Le Sommet mondial des filles est une rencontre de haut niveau initiée en 2017 à la faveur de la campagne «Aux Filles l’Egalité». Les travaux de ce Sommet s’achèvent ce 22 octobre dans la capitale togolaise.

Edem Gadegbeku & K. T.

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