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Agriculture: Les interceptions de mangues ouest-africaines réduites de 57% aux frontières de l’UE (Officiel)

Publié le mercredi 3 novembre 2021  |  APS
Exposition-vente
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Exposition-vente de produits agroalimentaires «made in Togo» avec l’appui de la FAO
Lomé, le 08 juin 2018. Espace aéré en face de la BCEAO à Lomé. Exposition-vente de produits agroalimentaires «made in Togo» avec l’appui de la FAO. Venus de diverses régions du Togo, ces producteurs et petits entrepreneurs dans le domaine agroalimentaire ont exposé à l’endroit des Loméens des fruits, des légumes, des farines, des jus et liqueurs. Cette exposition-vente entend valoriser les produits fabriqués localement et s’avèrent bio.
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Le projet d’appui du plan régional de lutte et de contrôle des mouches des fruits en Afrique de l’Ouest (PLMF) a permis de réduire de 57% les interceptions des mangues aux frontières de l’Europe, a révélé le directeur exécutif de l’Agence régionale pour l’alimentation et l’agriculture (ARAA) de la CEDEAO, Salifou Ousseini.

Le PLMF a aussi contribué à augmenter de plus de 40% les exportations des mangues de l’espace CEDEAO, a-t-il relevé, lors d’un atelier régional de bilan et de programmation annuel du projet ’Système régional innovant de contrôle des mouches des fruits en Afrique de l’Ouest’ (SyRIMAO).

’’Après quatre ans de mise en œuvre effective entre 2015 et 2019, ce projet a obtenu des résultats fort appréciables, notamment la réduction de 57% des interceptions des mangues aux frontières de l’Europe et l’augmentation de plus de 40% des exportations des mangues de l’espace CEDEAO’’, a notamment dit M. Ousseini.

Bien qu’étant ‘’importants’’, ces acquis ‘’nécessitent d’être consolidés, mis à l’échelle et pérennisés dans l’ensemble des pays membres de la CEDEAO’’, a-t-il déclaré.

Il a souligné que c’est la raison pour laquelle la CEDEAO, avec le concours de ses partenaires, l’UE et l’AFD, a mis en place la deuxième phase du projet à travers le SyRIMAO.

Ce projet permettra de finaliser les protocoles de recherche les plus prometteurs et de diffuser les résultats et techniques développés à l’échelle de tous les pays de la sous-région ouest-africaine.

Il va aussi contribuer à consolider le dispositif de surveillance et d’alerte précoce dans les pays de la CEDEAO, en impliquant et en mobilisant les producteurs, le secteur privé, les centres de recherche et les services de protection des végétaux.

’’Ce projet permettra de renforcer les capacités des acteurs du public et du privé sur la nouvelle réglementation sanitaire de l’UE et de mettre en place des mécanismes et instruments appropriés pour la pérennisation du financement des activités de surveillance et de lutte’’, a ajouté le directeur exécutif de l’ARAA.

Ce projet qui a été clôturé en 2019 avait été cofinancé par l’Union européenne (UE), l’Agence française de développement (AFD), la CEDEAO et ses Etats membres.
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