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Togo: Les deux principaux mobiles de la nouvelle grève induite les 10 et 11 novembre dans le secteur de l’éducation par la FESEN

Publié le mardi 9 novembre 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
La FESEN et la CSET en AG sur le devenir de leurs revendications
Lomé, le 18 mars 2017. Centre communautaire de Tokoin. La FESEN et la CSET se prononcent sur les concessions du Gouvernement autour des revendications des enseignants. Hounsime Senon, Secrétaire Générale de la Fesen.
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La FESEN (Fédération des syndicats de l’éducation nationale) a appelé à une nouvelle grève les 10 et 11 novembre dans le secteur de l'éducation au Togo. Avec pour majeur mobile la dénonciation de la mesure punitive de l’arrêté ministériel du 04 novembre dernier, à l’encontre de plus d’un millier de directeurs d’établissements du préscolaire et primaire, à l’échelle nationale.

Officiellement, 1.192 directeurs d’établissements du préscolaire et du primaire (1345 selon la FESEN) ont été rétrogradés par le ministre Kokoroko en charge des Enseignements primaire et secondaire le 04 novembre dernier, au motif d’avoir participé à la matérialisation d’un mouvement de débrayage les 3 et 4 novembre. Une grève qualifiée «d’illicite par le Gouvernement car violant les dispositions du nouveau Code de travail».

La grève des 3 et 4 novembre «n’est ni illicite, ni illégale, mais a pour objet les modalités de jouissance de la gratification exceptionnelle, une proposition du gouvernement en lieu et place du Protocole d’Accord signé le 18 avril 2018», se défend la FESEN. Pour ce faire, cette faîtière syndicale exige la «réhabilitation sans conditions des chefs d’établissement» rétrogradés. Cette rétrogradation apparaît aux yeux de la FESEN comme «impopulaire et non conforme aux dispositions des articles 170 et 171 du Statut général de la Fonction publique togolaise».

«Le Bureau Fédéral National vous informe par ailleurs, qu’il appelle de nouveau tous les enseignants à une cessation des activités pédagogiques les mercredi 10 et jeudi 11 novembre 2021 sur toute l’étendue du territoire au cas où une suite favorable n’est accordée à ses légitimes revendications», a détaillé la FESEN dans une saisine épistolaire adressée ce lundi 08 novembre aux ministres Kokoroko des Enseignements primaire et secondaire et G. B. Bawara de la Fonction publique. Une revendication qui repose implicitement le problème du paiement des «primes spéciales promises par gouvernement» en début d’année.

Les acteurs dans le secteur éducatif «qui s’agitent doivent comprendre que leurs méthodes sont inacceptables. Les portes de la discussion sont toujours ouvertes. Il leur revient simplement de rentrer dans les rangs et qu’on puisse toujours échanger (…) Nous avons été clairs, nous avons été pédagogues en rappelant aux uns et aux autres les dispositions en vigueur. Ceux qui ont décidé de passer outre doivent assumer les conséquences qui en résultent», s’est voulu clair Pr Dodzi Komla Kokoroko (ministre chargé des Enseignements primaire, secondaire et technique).

Par ailleurs, le ministre G. B. Bawara (de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social) a levé le voile ce 06 novembre sur l’essence et les acquis des discussions tenues le 4 novembre dernier par le Gouvernement, à Lomé, avec les centrales syndicales du corps éducatif. Ce 04 novembre, le Gouvernement a décidé, en concertation avec les 08 centrales syndicales, de mettre en place «une cellule de discussions sur la base de l’accord d’avril 2018», a rapporté ce membre du gouvernement Dogbé I.

Akoyi A. & E. G.
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