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Dégradation de l’état de santé de Jean-Paul Oumolou qui ne s’alimente pas

Publié le vendredi 19 novembre 2021  |  Togo Scoop
L`activiste
© Autre presse par DR
L`activiste Jean-Paul E. Oumolou, partisan de la DMK.
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Placé sous mandat de dépôt et gardé dans les locaux des services de renseignements (SCRIC), l’état de santé de l’activiste politique, proche de la Dynamique Monseigneur Kpodjro (DMK), Jean-Paul Oumolou s’est dégradé ces derniers jours.

Selon des sources crédibles, l’ancien Délégué des étudiants de l’Université de Lomé et ancien Coordinateur de la section estudiantine du Mouvement patriotique du 5 octobre (MO5) se porte mal. Il fait une forte fièvre consécutive à la mauvaise condition de détention.

Les locaux du SCRIC n’étant pas adaptés à la garde des prévenus, ceux qui y séjournent en font les frais. C’est le cas par exemple de Jean Paul Oumolou. Il n’a pas de couchette ni couverture pour dormir, il dort sur du dur. Laissé à la merci des moustiques et sans insecticide (pour quelqu’un qui a vécu en Occident et dont le corps n’est plus habitué à la piqûre des moustiques), JPO fait la fièvre.

«Jean-Paul Oumolou vit dans des conditions difficiles, souffrant et développant des douleurs articulaires, il ne veut plus s’alimenter. Nous avons voulu lui apporter le drap et une couchette les agents du SCRIC ont refusé», nous a confié une source proche de la famille.

Contacté par la rédaction de Togo Scoop Info, l’avocat de Jean-Paul Oumolou, Me Claude Amegan confirme la dégradation de l’état de santé du détenu. «Effectivement j’ai envoyé ce matin un médecin et l’équipe de CACIT pour aller le consulter», déclare l’avocat. Dans la cellule de l’activiste il n’y avait même pas de drap. «Après j’ai insisté pour qu’on lui donne les petites nattes. Ce qui fut fait », relate l’avocat. «Mais les conditions de détention le dérange sérieusement. Et sa situation nous embarrasse sérieusement», déplore Me Amegan.

En mai 2013, Etienne Yakanou, militant de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), détenu dans les locaux de la gendarmerie, dans le cadre de l’enquête sur l’incendie des grands marchés de Lomé et de Kara, est décédé de «crise cardiaque» découlant de paludisme contracté dans les cellules.
Récemment, c’est Yacoubou Abdoul-Moutawakilou, secrétaire général de la section Kpalimé du Parti nationaliste panafricain (PNP), qui a succombé quelques jours après que sa demande de liberté provisoire pour aller se soigner a été acceptée par le juge. Les craintes de la famille de Jean-Paul Oumolou est que leur fils ne suit pas ces cas dramatiques.
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