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Burkina : La chute du régime Kaboré pourrait éroder davantage la situation politique et sécuritaire (Politologue)

Publié le jeudi 25 novembre 2021  |  AIB
Cérémonie
© Présidence de CI par DR
Cérémonie solennelle de prestation de serment du Président élu du Faso, Roch Marc Christian KABORE en présence d’ une dizaine de chefs d’État
Lundi 28 décembre 2020, à Ouagadougou (Burkina-Faso). Plusieurs chefs d’États ont pris part à la cérémonie d’investiture de Roch Marc Christian Kaboré, réélu président du Burkina Faso pour un second mandat le 22 novembre.
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Le politologue Abdoul Karim Saidou dit comprendre les appels à la démission lancés au président Roch Kaboré, à cause de la dégradation de la situation sécuritaire, mais dit craindre que la chute du régime, ne dégrade davantage la situation politique et sécuritaire du Burkina Faso.

«Autant les appels à la démission du président du Faso (Roch Kaboré) peuvent être considérés comme légitimes, peuvent se comprendre devant la gravité de la situation sécuritaire, autant il faut craindre que la chute du régime, ne puisse éroder davantage la situation politique et sécuritaire au Burkina Faso», a déclaré mardi Abdoul Karim Saidou dans une interview au journal en ligne faso7.com.

Depuis l’attaque terroriste de Inata qui a coûté la vie le 14 novembre 2021, à une soixantaine de personnes, en majorité des gendarmes, des appels à démission du chef de l’Etat se font régulièrement entendre.

«La démission du président du Faso ou un changement anticonstitutionnel du gouvernement dans le contexte sécuritaire actuel, pourrait dégrader davantage la situation politique et sécuritaire dans la mesure où on voit très mal comment, dans un contexte pareil, ceux qui appellent à la démission du président du Faso pourront accepter que la Constitution soit suivie à la lettre», a renchéri le politologue auprès de faso7.com.

De son avis, la mise en place d’un gouvernement de transition peut désorganiser les forces armées sur le terrain et entrainer une crise politique qui va se greffer à la crise sécuritaire.
Pour venir à bout des attaques terroristes, Abdoul Karim Saidou invite le chef de l’Etat à prendre des mesures fortes allant de la réduction du train de vie de l’Etat, à la nomination des hommes qu’il faut à la place qu’il faut et à la mise en œuvre des recommandations du Forum national sur la sécurité.
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