Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

2022 peut marquer la fin de la phase aiguë de la pandémie de la Covid-19 (OMS)

Publié le lundi 3 janvier 2022  |  UN NEWS
Ouverture
© Autre presse par OMS Togo
Ouverture de la 71e Session du Comité régional de l`OMS-Afrique en mode virtuel, une session qui durera 3 jours.
Lomé, du 24 au 26 août 2021. Ouverture de la 71e Session du Comité régional de l`OMS-Afrique en mode virtuel, une session qui durera 3 jours. Pendant 72h, 47 ministres africains de la Santé et divers intervenants planchent sur la santé sur le continent noir, y compris la situation de la COVID19.
Comment


Le chef de l’agence sanitaire des Nations Unies a exprimé son optimisme lors d’un point de presse mercredi que 2022 peut être l’année où le monde met fin à la phase aiguë de la pandémie de Covid-19.

Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Ghebreyesus, a rappelé qu’il y a deux ans, alors que les gens se rassemblaient pour les célébrations du Nouvel An, une nouvelle menace mondiale est apparue.

Depuis, 1,8 million de décès ont été enregistrés en 2020 et 3,5 millions en 2021, mais le nombre réel est bien plus élevé. Des millions de personnes sont également confrontées aux conséquences à long terme du virus.

«Tsunami de cas»

À l’heure actuelle, les variants Delta et Omicron du coronavirus font grimper les cas à un nombre record, entraînant des pics d’hospitalisations et de décès.

Dr Tedros est «très préoccupé» par le fait que le variant Omicron, plus transmissible, circulant en même temps que Delta, ne conduise à «un tsunami de cas».

Plus tôt dans l’année, lors des réunions des plus grandes économies du monde - le G7 et le G20 - l’OMS a mis les dirigeants du monde au défi de vacciner 40% de leur population d’ici la fin de 2021 et 70% d’ici le milieu de 2022.
Avec seulement quelques jours restants dans l’année, 92 des 194 États membres ont raté l’objectif.

Le chef de l’OMS a attribué cela aux pays à faible revenu recevant un approvisionnement limité pendant la majeure partie de l’année, puis aux vaccins ultérieurs arrivant près de la date de péremption, sans matériels clés, comme les seringues.

Nouveaux objectifs

«Quarante pour cent, c’était faisable. Ce n’est pas seulement une honte morale, cela a coûté des vies et a fourni au virus des opportunités de circuler sans contrôle et de muter», a-t-il déclaré.

Le chef de l’OMS a averti que les doses de rappel dans les pays riches pourraient à nouveau faire échouer les pays à faible revenu et a appelé les dirigeants des pays riches et les fabricants à travailler ensemble pour atteindre l’objectif de 70% d’ici juillet.

«C’est le moment de dépasser le nationalisme à court terme et de protéger les populations et les économies contre de futurs variants en mettant fin aux inégalités mondiales en matière de vaccins», a-t-il déclaré. «Nous avons 185 jours pour atteindre la ligne d’arrivée et atteindre 70% d’ici le début du mois de juillet 2022. Et le compte à rebours commence maintenant».

Succès

Dès le début, Dr Tedros a reconnu que vaincre la nouvelle menace pour la santé nécessiterait de la science, des solutions et de la solidarité.

Tout en élaborant sur certaines réussites, comme le développement de nouveaux vaccins, le responsable de l’OMS a déploré que la politique l’emporte trop souvent sur la solidarité. «Le populisme, le nationalisme étroit et la thésaurisation des outils de santé, y compris les masques, les thérapies, les diagnostics et les vaccins, par un petit nombre de pays ont sapé l’équité et créé les conditions idéales pour l’émergence de nouveaux variants», a-t-il dit.

De plus, les informations fausses et trompeuses ont également été « une distraction constante, fragilisant la science et la confiance dans les outils de santé qui sauvent des vies».

Il a souligné à titre d’exemple que d’énormes vagues d’infections ont balayé l’Europe et de nombreux autres pays, provoquant la mort disproportionnée des non vaccinés. Les non vaccinés sont beaucoup plus à risque de mourir de l’un ou l’autre variant.

Futur

À mesure que la pandémie se prolonge, de nouveaux variants pourraient devenir totalement résistants aux vaccins actuels ou aux infections passées, ce qui nécessiterait des adaptations des vaccins. Pour Dr Tedros, comme toute nouvelle mise à jour d’un vaccin pourrait signifier une nouvelle pénurie d’approvisionnement, il est important de constituer un approvisionnement au niveau local.

Ill a aussi appelé à l’élaboration d’un nouvel accord entre les nations, affirmant que ce serait «un pilier clé» d’un monde mieux préparé pour faire face à la prochaine maladie. «J’espère voir les négociations avancer rapidement et les dirigeants agir avec ambition», a-t-il déclaré.
Commentaires