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En 2022 comme à l’avenir, pas question de dissocier la question de l’alternance politique de la résolution des maux sociaux au Togo (DMK)

Publié le jeudi 13 janvier 2022  |  aLome.com
CAP
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
CAP 2015 et le PNP unissent officiellement leurs forces
Lomé, le 22 août 2017. IBIS HOTEL. Conférence de presse conjointe de CAP 2015 et du PNP. Officiellement, les deux entités fusionnent leurs forces pour mieux contrer le pouvoir UNIR. Brigitte Johnson de la CDPA.
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Quelle solution durable et pérenne pour la crise sociopolitique que traverse le Togo depuis belle lurette ? La question rebondit au lendemain des différends post-électoraux des présidentielles que vit le Togo depuis août 1993.

Invitée sur Victoire Fm cette semaine, et au détour d’une question d’un auditeur, la coordinatrice de la DMK (Dynamique Mgr Kpodzro), Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, a taclé verbalement un acteur de la scène politique, député de son état et responsable d’un parti d’opposition. C’était au sujet des priorités à arrêter dans la lutte politique pour l’alternance pacifique au Togo: entre la lutte pour l’alternance politique et celle pour la bonne gouvernance, laquelle faut-il prioriser?

Aux yeux de la Secrétaire générale de la CDPA, c’est la politique qui conditionne l’économie. «Les réformes économiques ne découleront que des réformes politiques», soutient-elle. Une position classique à la CDPA ainsi que dans beaucoup de partis d’Opposition au Togo.

Prenant le contre-pied du député précité (membre de l’UFC) et dans une posture d’un enseignant d’université, la SG de la CDPA l’a davantage recadré en ces termes : «Ce monsieur n’a rien compris, parce que pour qu’il y ait développement, il faut qu’il y ait bonne gouvernance. Or, la bonne gouvernance ne peut exister que dans un contexte démocratique, et c’est ce que la DMK demande», s’est-elle justifiée. Avant de poursuivre: «Je ne comprends pas qu’on nous dise de laisser les questions politiques et de nous focaliser sur les questions de développement. Je ne sais pas si ces acteurs ont conscience de l’incongruité de ce qu’ils disent», a-t-elle pesté un peu plus, sur un ton didactique.

Cette réaction de la DMK fait suite à une sortie médiatique d’un politique qui préconise que les questions de lutte pour l’alternance politique soient reléguées au second plan, au profit des questions de développement. Cet acteur a exprimé son souhait de voir le focus être mis sur les questions de développement.

La coordinatrice de la DMK, tout en saluant les dernières mesures sociales en date prises par l’exécutif, notamment celles qui sont relatives aux loyers et baux d’habitation, a émis un doute sur leur mise en œuvre, sur le plan pratique.


Akoyi A. & K. T.
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