IBK à jamais dans le cœur du personnel de la Commission de l’UEMOA

Publié le mercredi 19 janvier 2022 | aLome.com

© aLome.com par Sissoko Alou
Faure Gnassingbé participe à l`inauguration du Centre de coordination ouest-africain d’alerte précoce aux menaces sur la sécurité
Bamako, le 14 octobre 2017. Hôtel de l`amitié Laico. Un Centre de coordination ouest-africain d’alerte précoce aux menaces sur la sécurité a été inauguré à Bamako par les chefs d’Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta et togolais Faure Gnassinbgé, président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Cette inauguration intervient en pleine recrudescence du phénomène du terrorisme en Afrique de l`ouest.

A l’image de plusieurs personnalités en Afrique et dans le monde, le Président de la Commission de l’UEMOA, le Sénégalais Abdoulaye Diop, a tenu à saluer la mémoire de l’ex Président du Mali, IBK.

«C’est avec une immense tristesse que la Commission de l’UEMOA a appris la disparition ce 16 janvier 2022 de M. Ibrahim Boubacar Keita, ancien Président de la République du Mali, ancien membre de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA», a écrit le fonctionnaire international A. Diop.
«La Commission et l’ensemble des Organes de l’Union s’inclinent devant sa mémoire et présentent leurs condoléances attristées à sa famille, au peuple malien ainsi qu’à l’ensemble des populations de l’espace communautaire», a ajouté le Président de la Commission de l’UEMOA.
Ex Président, ancien Premier ministre, Président de Parlement, et chef de la diplomatie du Mali, IBK est passé de vie à trépas ce 16 janvier à l’âge de 76 ans à son domicile, suscitant une litanie de réactions au Mali, en Afrique et dans le monde.

Elu pour un premier mandat en 2013, il sera réélu en 2018 au terme d’un scrutin dont les résultats ont été contestés par une partie de ses opposants. Idem pour les élections législatives des 29 mars et 19 avril 2020 organisées par le Mali après plusieurs reports, et dont les résultats finaux ont été davantage critiqués que ceux de la présidentielle de 2018 sous IBK. Ce dernier aura hérité de la crise identitaire et sécuritaire du Nord-Mali. Il sera renversé le 20 août 2020 par le colonel Assimi Goïta.

IBK, fin littéraire, qui a toujours considéré son pays comme «une digue qui contre le péril djihadiste et qui ne doit pas céder» pour éviter une déstabilisation de toute l’Afrique de l’ouest, s’est senti délaissé par ses pairs ouest-africains après le putsch d’août 2020. Grand amoureux de son pays, l’ex membre de la FEANF était resté profondément attaché aux valeurs démocratiques, et est demeuré très attristé par les évènements d’août 2020.

Edem G.

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