Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article
Diplomatie

Nouvelle crise au Faso: Malgré sa mise en garde, l’OIF n’a pas pu empêcher le renversement du pouvoir de Roch Kaboré

Publié le mardi 25 janvier 2022  |  aLome.com
118è
© Autre presse par OIF
118è session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) tenue du 18 et 19 novembre, sous la présidence de la SG, Louise Mushikiwabo.
Comment


A travers une Déclaration rendue publique ce 24 janvier 2022 en amont du coup d’Etat au Burkina Faso, l’OIF avait condamné la mutinerie en cours en terre burkinabé et a rappelé ses textes fondamentaux en matière de droits civils et politiques dans le monde francophone.
En l’occurrence la Déclaration de Bamako sur la promotion des principes démocratiques. Louise Mushikiwabo (SG de la Francophonie) "a marqué dans cette sortie la disponibilité de l’OIF à contribuer à un retour rapide au fonctionnement normal des institutions républicaines". Tout en rappelant le contexte sécuritaire déjà délétère en Afrique de l’ouest. Voici le texte officiel sur cette crise.


"Communiqué de presse: Déclaration de la Secrétaire générale de la Francophonie sur la situation prévalant au Burkina Faso

La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, suit avec préoccupation l’évolution de la situation au Burkina Faso après les événements survenus dimanche 23 janvier et ce jour. Elle condamne fermement cette tentative de prise de pouvoir par la force et demande le respect de l’intégrité physique du Président Roch Marc Christian KABORE.

«Au cours des 22 derniers mois, l’Afrique de l’Ouest a connu plusieurs coups d’Etat militaires. Ces situations de violence, de non-respect des principes démocratiques, et d’atteintes aux droits de l’Homme et à la vie humaine sont contraires aux engagements pris par nos Etats et gouvernements dans la Déclaration de Bamako, texte politique fondateur de notre Organisation. Elles ne sont tout simplement pas acceptables», a déclaré la Secrétaire générale.

Elle réaffirme son attachement à la stabilité du Burkina Faso qui, comme beaucoup de ses voisins du Sahel, fait face depuis plusieurs années à des attaques meurtrières de groupes terroristes.

Elle appelle les différentes parties prenantes à privilégier le dialogue pour résoudre les différends et à respecter à tout instant la vie humaine.

Enfin, la Secrétaire générale marque la disponibilité de l’OIF à contribuer à un retour rapide au fonctionnement normal des institutions républicaines".
Commentaires