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Quitter le Mali: Niamey, le nouveau hub de la logistique française?

Publié le lundi 21 fevrier 2022  |  Lignes de Defense
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© Autre presse par Lignes de défense
Un convoi de logistique des armées françaises.
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Quitter Tessalit, Kidal et Niamey en transférant 500 hommes et autant de conteneurs, n’aura donc été qu’une répétition. Désormais, il va falloir quitter Gossi, Ménaka et Gao, la grande base française du Mali. 2 400 soldats français sont concernés.

Quitter des emprises, ça signifie en particulier:
- vider les stocks de carburant,
- rendre des sites dépollués (voir mon post sur ce sujet),
- régler les éventuels contentieux juridiques,
- résilier les contrats avec les fournisseurs et personnels locaux,
- se coordonner avec les autorités maliennes pour un transfert,
- trier les matériels et les coliser,
- affecter une destination à des équipements (dons, destruction, ventilation en Afrique ou rapatriement en métropole),
- réparer des véhicules, en préparer d’autres en vue du transfert terrestre,
- planifier le transit soit terrestre (puis maritime) ou aérien,
- assurer la sécurité de toutes ces opérations,

- effectuer le transit via un hub (en 2021, c’était Gao où une plateforme avait été construite.

Une fois Gao en phase d’évacuation avancée, c’est très certainement Niamey (Niger) où la France dispose d’une base et d’un accès à un aéroport ayant déjà accueilli drones Reaper, chasseurs, ravitailleurs, avions de transport tactique... qui pourrait devenir le noeud logistique de l’opération. Y serait centralisé tout l’équipement exfiltré du Mali. Un équipement de nouveau à trier, colier et expédier éventuellement, par voie terrestre ou aérienne.

De Niamey à la mer, les options ne sont pas si nombreuses, surtout si doivent se reproduire les mésaventures d’un convoi tricolore en provenance d’Abidjan et en route vers Gao. De Niamey, une des options est de descendre plein sud vers le Bénin et d’utiliser le port de Cotonou.

Deux points à considérer:

- Le Parlement du Niger va voter sur le déploiement de Barkhane et de Takuba sur son territoire, comme l’a annoncé le ministre Massoudou, le chef de la diplomatie du Niger (voir l’entretien donné à RFI). Un vote prévu pour mars.

- En attendant le lancement de l’opération de repli hors du Mali, les responsables militaires français vont scruter le ciel: la météo risque bien de ne pas être de leur côté puisque la saison de pluies à partir de mai/juin compliquera l’équation, a déjà prévenu l’EMA.
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