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Roch Marc Christian Kaboré a regagné son domicile à Ouagadougou sans que l’on sache s’il est libre de ses mouvements (AFP)

Publié le jeudi 7 avril 2022  |  AFP
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© Présidence de CI par DR
Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Addis-Abeba
Dimanche 09 février 2020. Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Addis-Abeba, ce dimanche, en présence du Président de la République ivoirien, S.E.M. Alassane OUATTARA, en marge du 33e Sommet ordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de l`Union Africaine. Photo: Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré
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L'ancien président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, renversé par un putsch fin janvier et en résidence surveillée depuis, a regagné son domicile à Ouagadougou, a constaté jeudi un journaliste de l'AFP, sans que l'on sache s'il est libre de ses mouvements.

Mercredi soir, un communiqué du gouvernement burkinabè indiquait qu'après trois de semaines de "concertations", M. Kaboré allait regagner son domicile dans la capitale. "Toutefois le gouvernement rassure que des mesures sont prises pour garantir sa sécurité", ajoute le texte. Jeudi matin, quelques militaires entouraient la résidence de M. Kaboré où des badauds tentaient d'apercevoir l'ancien président, selon un journaliste de l'AFP sur place.

"Nous allons voir si l'on a la possibilité de lui rendre visite au cours de la journée et savoir s'il doit observer des restrictions de mouvements", a indiqué à l'AFP un cadre du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le parti de M. Kaboré, rencontré sur place et préférant garder l'anonymat.

Accusé de ne pas avoir su endiguer la violence jihadiste qui mine le Burkina Faso depuis 2015, l'ancien président Roch Marc Christian Kaboré a été renversé le 24 janvier par une junte militaire conduite par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, aujourd'hui chef de l'Etat. Il était placé depuis en résidence surveillée à Ouagadougou, dans des "conditions de plus en plus durcies", selon le MPP qui avait affirmé qu'elles s'apparentaient à une "détention". Sa libération a été réclamée par la Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) mais aussi de l'ONU et de l'Union africaine.
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