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Le Togo subit sa première attaque jihadiste meurtrière

Publié le jeudi 12 mai 2022  |  Jeune Afrique
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Faure Gnassingbé a présidé le défilé militaire et paramilitaire organisé pour commémorer les 62 ans de l`accession du Togo à la souveraineté internationale.
Lomé, le 27 avril 2022. Place des Fêtes de la Présidence du Togo. Faure Gnassingbé a présidé le défilé militaire et paramilitaire organisé pour commémorer les 62 ans de l`accession du Togo à la souveraineté internationale. Un défilé qui a réuni 5.000 hommes d`une trentaine d`unités de toutes les Armées du Togo durant 2h30 d`horloge.
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Un détachement militaire situé non loin de la frontière burkinabè a été pris pour cible dans la nuit du 10 au 11 mai. Huit soldats ont été tués, selon le gouvernement.

Sans doute n’était-ce qu’une question de temps, tant les pays de la sous-région sont, un à un, pris pour cible par les groupes terroristes qui sévissent dans celle-ci. Dans la nuit du 10 au 11 mai, aux environs de 3 h du matin, un poste militaire situé dans la localité de Kpékpakandi, non loin de la frontière avec le Burkina Faso, a été attaqué. Pour la première fois, des victimes sont à déplorer dans les rangs de l’armée.

Selon nos informations, les assaillants lourdement armés sont arrivés par dizaines, juchés sur des motos, et ont ouvert le feu sur les militaires togolais. S’est ensuivi un échange de tirs mais, l’effet de surprise jouant en leur faveur, ils sont parvenus à prendre le contrôle du poste. Des photos montrant la violence des combats circulent déjà sur les réseaux sociaux, à l’instar de celles où l’on voit un pick-up incendié et un soldat blessé pris en chasse.

Attaque complexe et coordonnée

Dans un communiqué publié ce 11 mai dans l’après-midi, les autorités togolaises ont dénoncé une «attaque lâche et barbare», dans laquelle huit soldats ont été tués et treize autres blessés. Elles ont appelé «la population des localités concernées à une vigilance accrue et à ne pas céder à la panique», tout en les invitant «à collaborer étroitement avec les forces de défense et de sécurité».

L’assaut n’a pas été revendiqué mais ressemble fort à ceux perpétrés par des groupes jihadistes dans le nord de la Côte d’Ivoire ou du Bénin. Sous le couvert de l’anonymat, l’une de nos sources au sein du pouvoir décrit une attaque « complexe et coordonnée ». Elle en veut pour preuve l’embuscade dans laquelle sont tombés les renforts de l’armée, après avoir été victimes d’un engin explosif improvisé sur la route.

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