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Kpékpakandi: «Ils étaient à pied (…) Dans nos cours, ils passaient (…) On avait peur», témoigne un habitant du village attaqué au Nord Togo

Publié le vendredi 13 mai 2022  |  Le Tabloid
Tradition
© aLome.com par Parfait
Tradition du défilé du 27 avril respectée ce matin dans la capitale du Togo, en présence du Président Faure Gnassingbé
Lomé, le 27 avril 2015. Site de la Nouvelle Présidence. Hauts cadres du pays, membres de l`exécutif et d`éminents invités ont suivi le bref défilé sous les ovations d`un chaleureux public.
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Huit (08) morts et treize (13) blessés, c’est le lourd bilan de la première attaque terroriste meurtrière enregistrée par le Togo à Kpèkpakandi dans le Kpendjal au Nord dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 mai 2022. 72 heures après, les habitants sont toujours sous le choc et dans la psychose totale.

Selon les témoignages d’un habitant au confrère RFI, ce sont environ une cinquantaine d’assaillants scindés en deux groupes qui ont mené l’assaut. « Ils étaient à pied, ils avaient laissé les motos à côté à peine à un kilomètre avant de traverser pour le Togo. Dans nos cours, ils passaient, mais ils n’ont rien dit aux civils. On est resté enfermé dans nos chambres. Les enfants pleuraient. On avait peur», a-t-il confié.

Selon les écrits du confrère, des échanges de feu ont eu lieu entre les terroristes et les forces de défense et de sécurité togolaises.

Depuis la survenue de cette attaque, les habitants de Kpèkpakandi et des localités voisines ont peur. Mercredi après l’annonce de l’attaque, bars, restaurants et autres lieux de réjouissance se sont vidés à la nuit tombée et déjà à 19 h, les gens étaient rentrés chez eux, mieux, s’y sont terrés.

«Nous avons la peur au ventre. Ces gens-là n’ont pas une tenue pour les distinguer. La population a doucement repris les activités. Mais mercredi, tout le monde est rentré vite et à 19 h, tout le monde était dans sa chambre», s’est confié un habitant d’un village environnant.

Il nous revient également que devant cette psychose générale, certains habitants ont quitté leurs domiciles pour s’abriter sur les collines.
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