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HCRRUN: La 5è étape des indemnisations a démarré à Lomé et à Atakpamé cette semaine

Publié le mercredi 22 juin 2022  |  HCRRUN
Violences
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Violences politiques de 1958 à 2005: Awa Nana-Daboya a présenté le rapport-bilan 2021 des indemnisations.
Lomé, le 30 décembre 2021. Hôtel Concorde. Violences politiques de 1958 à 2005 au Togo: Awa Nana-Daboya, la présidente du HCRRUN, a présenté le rapport-bilan 2021 des activités de la 4è phase des indemnisations. Une phase qui a permis de toucher au total 7.010 victimes à travers tout le territoire. Cela porte à 20.278 le chiffre global des victimes indemnisées sur un total de 35.748 personnes éligibles, depuis le second semestre 2017, période du démarrage du processus des réparations. Awa Nana-Daboya
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Elles sont encore nombreuses dans la base de données du HCRRUN et attendent leur tour d’indemnisation. Les victimes des violences politiques et de violation massive des droits de l’Homme que le Togo a connu de 1958 à 2005 continuent de recevoir leurs indemnités grâce au programme de réparation mis en œuvre par le HCRRUN.

Cette session d’indemnisation comptant pour la cinquième étape s’est ouverte simultanément ce lundi 20 juin 2022 à la Maison des Jeunes à Amadahomé à Lomé pour les victimes des préfectures du Golfe, d’Agoè-Nyivé et de l’Avé, et aux Affaires Sociales d’Atakpamé, pour les victimes de l’Ogou, d’Agou, de Kpélé, de Kloto et de Danyi.

La session se poursuivra ensuite à partir du vendredi 24 juin jusqu’au lundi 27 juin à Aného pour les victimes des préfectures des Lacs, du Bas-Mono, et de Vo, puis du 28 au 30 juin à Tsévié pour celles des préfectures du Zio et de Yoto.

Environ 1600 victimes sont au programme de cette session.

Qui peut bénéficier du programme de réparation ?

Selon la recommandation 34 de la CVJR, « sont bénéficiaires du programme de réparations :

toute personne, quelle que soit sa nationalité, qui a subi un préjudice du fait des violations à caractère politique, de violations graves des droits de l’Homme, commises durant la période allant de 1958 à 2005;
des personnes ayant subi un préjudice notamment une atteinte à leur intégrité physique ou mentale, une souffrance morale, une perte matérielle ou une atteinte grave à leurs droits fondamentaux, en raison d’actes ou d’omissions constituant des violations graves des droits de l’Homme».

Elles doivent avoir été préalablement enregistrées par la CVJR.
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