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Quelle issue à la tension entre la Côte d’Ivoire et le Mali?

Publié le jeudi 18 aout 2022  |  DW Afrique
L`officier
© Autre presse par Presidence du Togo
L`officier Goïta reçu en audience à Lomé par Faure Gnassingbé.
Lomé, le 29 décembre 2020. Présidence du Togo. Faure Gnassingbé a reçu en audience le Colonel Assimi Goïta, Vice-Président de la Transition malienne. Ils ont fait essentiellement le tour de sujets bilatéraux.
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Détenus depuis plus d'un mois par les autorités maliennes après avoir été interpellés à l‘aéroport International Président Modibo Keïta-Senou de Bamako, les 49 soldats ivoiriens accusés par le pouvoir d'être "des mercenaires" ont été inculpés le week-end dernier pour "tentative d'atteinte à la sûreté de l'État" et écroués.


Pourtant, les autorités ivoiriennes assurent que ces soldats étaient en mission pour l'ONU, dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma). Elles exigent leur libération.

Depuis leur arrestation le 10 juillet, les deux pays ont semblé privilégié la voie de la négociation. Sans que pour l’instant elle ne porte ses fruits. Le Togo joue le rôle de médiateur entre les deux pays. Cependant, les premières négociations démarrées à Lomé le 28 juillet dernier, n'ont pas permis d'enregistrer de progrès.

Regrets et monnaie de change

Selon nos informations le Mali a exigé que la Côte d'Ivoire reconnaisse sa responsabilité et exprime "des regrets" pour le déploiement de ces soldats sur son territoire sans cadre légal. Bamako demande aussi à Abidjan de lui livrer des personnalités maliennes vivants en Côte d'Ivoire et recherchées par la justice du Mali.

Toutes ces conditions ont été rejetées par le gouvernement ivoirien, qui a reconnu que le processus de libération "sera peut-être long".

Cette affaire illustre les tensions entre le Mali et la Côte d'Ivoire, accusée par Bamako d'avoir incité ses partenaires ouest-africains à durcir les sanctions contre les militaires maliens auteurs de deux coups d'Etat depuis 2020, sanctions finalement levées début juillet.

Selon Bamako, ces soldats n'avaient "ni ordre de mission, ni autorisation" à leur arrivée au Mali le 10 juillet. Dès le lendemain, ils étaient accusés par les autorités maliennes d'être des "mercenaires" venus au Mali avec le "dessein funeste" de "briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali, ainsi que du retour à l'ordre constitutionnel".

Pour Abidjan, leur présence était au contraire "bien connue des autorités maliennes". Ils faisaient partie des Eléments nationaux de soutien (NSE), procédure de l'ONU permettant aux contingents des missions de maintien de la paix de faire appel à des prestataires extérieurs pour des appuis logistiques.
... suite de l'article sur Autre presse

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