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77è AG de l’ONU: Les chefs d’Etat de la CEDEAO tiendront une réunion extraordinaire sur la crise entre Abidjan et Bamako ce jeudi

Publié le mercredi 21 septembre 2022  |  MAP
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© Présidence par Présidence du Togo
Visite d`amitié et de travail du Président Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau au Togo.
Pya, le 12 juillet 2022. Visite d`amitié et de travail du Président Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau au Togo. Il était accompagné d`une délégation, les deux dirigeants ont eu un tête-à-tête. Le dirigeant bissau-guinéen est président en exercice de la CEDEAO depuis le 03 juillet dernier.
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Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se réunissent cette semaine, en marge de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies qui se tient à New York du 13 au 27 septembre.

Au menu de cette réunion extraordinaire, figure la crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali au sujet des 46 militaires ivoiriens encore détenus à Bamako et contre lesquels la justice malienne a ouvert une procédure d’information, rapportent des médias.

Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest est prévu jeudi ou vendredi, selon l’agenda africain lors de la 77e Assemblée générale des Nations unies.

Cette réunion a été sollicitée par les autorités ivoiriennes, considérant les "derniers développements qui sont de nature à porter atteinte à la paix et à la sécurité", indiquent les mêmes sources.

La Côte d’Ivoire a qualifié la semaine dernière de «chantage inacceptable» les exigences du Mali au sujet de ses 46 soldats détenus à Bamako depuis deux mois, appelant à un sommet ouest-africain sur la question «dans les meilleurs délais».

Les autorités maliennes avaient conditionné la libération des soldats à l’extradition de personnalités maliennes vivant à Abidjan. Elles ont mis en garde jeudi dernier la CEDEAO concernant l’affaire des 46 soldats ivoiriens, soulignant qu’elle est une affaire «purement judiciaire et bilatérale».

Le gouvernement malien dit à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, vers laquelle s’est tournée la Côte d’Ivoire, que l’affaire «est purement judiciaire et bilatérale, et il met en garde contre toute instrumentalisation de la CEDEAO par les autorités ivoiriennes pour se soustraire (à) leur responsabilité vis-à-vis du Mali», avait déclaré le Premier ministre malien par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, dans un communiqué.

La médiation engagée par le Togo est «l’unique cadre de règlement du dossier» et le Mali «n’est nullement concerné par cette procédure devant l’instance communautaire», précise-t-il en accusant le gouvernement ivoirien d’être animé par une «volonté d’adversité» (d’hostilité) et «d’avoir transformé un dossier judiciaire en une crise diplomatique».

Le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés au Mali, présentés comme des «mercenaires», puis inculpés mi-août de «tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat» et formellement écroués.

Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma). Trois soldates parmi les 49 détenus ont été libérées et ont regagné leur pays.
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