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L’UE renforce la capacité des services répressifs togolais à intercepter les flux de cocaïne
Publié le samedi 1 mars 2014  |  Togo Site


© Autre presse par DR
La Cocaïne


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Dans la phase exécutive du Programme « Route de la cocaïne » mis en place par l’Union Européenne, une mission du « Programme de coopération maritime » (SEACOP) composante du Programme « Route de la cocaïne » séjourne depuis le lundi 24 février 2014 à Lomé ; ceci, afin de venir en appui aux autorités Togolaises et les services ayant une implication en matière de sécurité maritime (police, douanes, gendarmerie maritime, marine nationale, autorité portuaire). Les journées de mardi, mercredi et jeudi ont été consacrées à des exercices à bord au Port autonome de Lomé (PAL) sous la supervision de deux experts spécialisés dans la fouille des navires.

Selon les explications données par l’UE à travers un communiqué, il ne s’agit pas d’une formation sur le contrôle des marchandises conteneurisées mais de détecter des cargaisons interdites dans les structures des navires de commerce ou autres types d’embarcations (caboteurs, navires de pêche).

Pour contrecarrer cette menace de flux de cocaïne et renforcer les capacités des États dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée, le programme « Route de la cocaïne » vise une série de mesures pour produire des résultats significatifs. Il s’agit d’intégrer des partenaires de l’Afrique de l’Ouest et de l’Amérique latine dans une communauté internationale de police pour lutter contre la criminalité transnationale organisée ; de réduire le flux de substances illicites par la promotion de contrôles aux points d’entrée aériens et maritimes par le biais des composantes du PRC (SEACOP et AIRCOP) et par des contrôles administratifs de précurseurs chimiques ; d’augmenter les flux d’informations au sein des pays et faciliter l’échange d’informations et de renseignements à l’intérieur et entre les régions et enfin d’intercepter le flux de fonds illicites en soutenant les organismes de lutte contre le blanchiment d’argent et leur coopération régionale et interrégionale.

Les objectifs des composantes du PRC sont en parfaite harmonie avec les activités prévues dans le cadre du soutien de l’UE au Plan d’action régional de la CEDEAO visant à lutter contre les problèmes de plus en plus graves du trafic de drogues, de la criminalité organisée et de la toxicomanie en Afrique de l’Ouest. Le Plan d’action de la CEDEAO a pour but de renforcer les capacités de surveillance, de coordination et d’harmonisation des politiques et des approches relatives aux stupéfiants.

La mission prend fin ce vendredi.

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