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Gilbert F. Houngbo en piste à la direction de l’OIT: Le défi du ‘travail décent’ au Togo comme dans le reste du monde, cœur de cible de ses priorités

Publié le lundi 3 octobre 2022  |  aLome.com
Gilbert
© Autre presse par ONU
Gilbert Fossoun Houngbo, ex Premier ministre togolais, élu ce 25 mars à Genève DG de l`OIT.
Genève, le 25 mars 2022. Gilbert Fossoun Houngbo, ex Premier ministre togolais, élu DG de l`OIT. Houngbo a obtenu 30 votes sur 56, devant la Française Muriel Pénicaud qui a récolté 23 votes. G. Houngbo va succéder au Britannique Guy Ryder et sera le premier Africain à diriger l`OIT à partir d`octobre 2022.
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A 61 ans, Gilbert Fossoun Houngbo, ex Premier ministre togolais, a pris la direction de l’OIT (Organisation internationale du travail) le 30 septembre dernier. Un mandat qui ne s’annonce pas de tout repos, tant les défis «en matière du travail décent» sur la planète abondent. Une donne dont a pleine conscience le premier Africain à prendre la tête de l’OIT. Pour ce faire, il s’arme d’une détermination à toute épreuve.


«A un moment d’incertitude sans pareil et alors que la justice sociale semble être une lointaine perspective pour de nombreux hommes et femmes, notre ambition doit être de reconsidérer le contrat social pour permettre aux travailleurs de profiter d’un traitement équitable et de prendre part au progrès économique», a confié G. Houngbo, en plantant le décor de ses ambitions de gouvernance à la tête de l’OIT. Un des premiers dossiers dont il pourrait se saisir, c’est le bras de fer judiciaire qui oppose depuis plus de six mois l’Etat du Togo et des enseignants et élèves togolais emprisonnés pour avoir orchestré des débrayages et manifestations revendicatives durant l’année académique 2021-2022.
«C’est pour moi une grande fierté et une leçon d’humilité que de me trouver ici et d’être le premier Africain à recevoir les clés de l’OIT. C’est un témoignage de la détermination inépuisable de toute une région à voir l’OIT continuer son combat destiné à faire que le travail décent devienne une réalité mondiale», a davantage précisé G. Houngbo, ancien patron du PNUD-Afrique, formé au Togo et au Canada.
Le fonctionnaire international togolais a remplacé l’ex syndicaliste britannique Guy Ryder à la tête de l’OIT basée en Suisse.

Une carrière, des convictions chevillées au corps

«J’ai été élu ce 25 mars 2022 Directeur général de l’OIT. Tout comme le FIDA (Fonds international pour le développement agricole), l’Organisation internationale du Travail, attachée au développement inclusif, à l’équité et la justice sociale, a pour mission de faire en sorte que les personnes les plus marginalisées et vulnérables ne soient pas laissées pour compte», déclarait l’ex-Premier ministre togolais, quelques jours après son élection pour délimiter son champ d’action à l’OIT.

Président du FIDA de 2017 à 2022, le Togolais Houngbo a été porté à la tête de l’OIT à Genève (Suisse). Le Togolais avait devancé les candidats comme Muriel Pénicaud de la France, Kang Kyung-Wha de la Corée du Sud, Mthunzi Mdwaba d'Afrique du Sud et Greg Vines d'Australie. Parfait polyglotte, Gilbert Houngbo avait été désigné le 12 octobre 2021 par le Comité ministériel de l’Union africaine (sur la base des candidatures recueillies au sein du système international) pour être candidat de l’Afrique à ce poste stratégique dans l’écosystème des Nations Unies.

L’ex Chef de Gouvernement au Togo est l’un des rares citoyens de son pays à diriger dans le monde une organisation internationale. En quittant la Primature togolaise en 2012, le dirigeant togolais avait aussi brièvement occupé le poste de Directeur adjoint du BIT (Bureau international du Travail, Secrétariat permanent de l’OIT). Lancée en 1919 au lendemain de la Première guerre mondiale, l’OIT a pour principaux objectifs de promouvoir les droits au travail, d’encourager la création d’emplois décents, de développer la protection sociale et de renforcer le dialogue social dans le secteur du travail.

Edem G.
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