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Les pays africains doivent rendre compte des dépenses publiques consacrées à l’agriculture d’une manière complète et comparable (FAO)

Publié le mercredi 5 octobre 2022  |  AFP
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Faure GNASSINGBE lance officiellement le MIFA (Mécanisme Incitatif de Financement Agricole)
Lomé, le 25 juin 2018. Centre Togolais des Expositions et foires (CETEF). Le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) est une initiative du Gouvernement togolais qui aura en charge l’élaboration de politiques adaptées au secteur agricole, l’application des outils de gestion des risques visant à attirer les compétences et acteurs clés vers ce secteur via des mécanismes d’incitation et la consolidation des maillons des différentes chaînes de valeurs agricoles. Cette cérémonie de lancement présidée personnellement par Faure GNASSINGBE, a été précédée d’une foire de deux jours qui devra se poursuivre. Le Chef de l’Etat togolais, Faure GNASSINGBE, était entouré pour la circonstance du Président du FIDA, Gilbert Fossoun HOUNGBO et de Dr Akinwumi ADESINA, président de la BAD. Plusieurs conventions d`accompagnement et de collaboration ont été signées entre différents acteurs du MIFA à cette occasion.
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La chargée de programme de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Anne Marie N’Da Kouassi, a appelé mardi 04 octobre 2022, les pays africains à vulgariser les données sur les statistiques de finances et les dépenses dans l’agriculture.

Elle a lancé cet appel lors d’un atelier international de renforcement des capacités sur les statistiques de finances publiques dans l’agriculture, à l’intention des participants de plusieurs pays africains de l’espace francophone, du 04 au 06 octobre 2022 à Grand-Bassam.

«Veiller à ce qu’un nombre suffisant de pays africains soient en mesure de rendre compte des dépenses publiques consacrées à l’agriculture d’une manière complète et internationalement comparable a été un défi», a-t-elle indiqué précisant qu’actuellement, moins de 20 pays d’Afrique transmettent le questionnaire.

Chaque année, la FAO demande aux ministères des Finances et aux bureaux nationaux de statistiques de compiler des données budgétaires, en particulier en ce qui concerne les dépenses publiques consacrées à l’agriculture.

Selon la chargée de programme de l’organisation onusienne, pour combler les lacunes en matière de données, en 2021 et 2022, le siège de la FAO a identifié des données potentielles sur les dépenses publiques provenant de diverses sources telles que les publications budgétaires nationales.

Cet atelier vise ainsi à fournir une base pour la mise en œuvre pratique de rapports conformes à la norme internationale sur les dépenses publiques en agriculture. Il fait partie d’une série d’ateliers que la FAO a organisés avec les pays hôtes et les partenaires.

La FAO s’efforce en permanence d’améliorer les rapports et l’analyse des investissements publics dans l’agriculture, en vue d’atteindre l’objectif d’éliminer la faim.

L’agriculture en Afrique est un secteur très important, représentant 65% de l’emploi total et 32% du Produit intérieur brut (PIB).

L’organisation onusienne estime que le monde devra produire 70% de nourriture en plus pour 2,3 milliards de personnes supplémentaires d’ici 2050 tout en luttant contre la pauvreté et la faim, en utilisant plus efficacement les ressources naturelles rares et en s’adaptant au changement climatique.
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