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L’ANC aurait touché en réalité 500 millions de FCFA
Publié le mardi 4 mars 2014  |  Focus Info


© aLome.com par Parfait
Jean pierre Fabre president national de l`ANC


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Dans un nouveau mémorandum rendu public ce jour, l’Union des Forces de Changement (UFC) accuse les responsables de l’ANC ( Alliance Nationale pour le Changement) d’avoir touché de la part du pouvoir togolais, non pas 240 millions de FCFA comme la presse l’avait révélé, mais en réalité 500 millions ; prix convenu d’un apaisement politique .

L’UFC révèle qu’avant de percevoir les 240 millions pour solder définitivement la question des 9 députés exclus du Parlement, ceux-ci auraient préalablement encaissé chacun 3 millions de FCFA ; soit au total 27 millions en exécution du jugement de la Cour de Justice de la CEDEAO du 7 octobre 2011 , confirmé par une décision du 13 mars 2012.

En effet, le parti de Gilchrist Olympio soutient qu’ »après avoir rejeté les chèques du Trésor Public togolais aux lendemains de la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO correspondant aux dédommagements individuels imposés par cette décision à la suite de la médiation de l’Union Inter Parlementaire à Lomé du 2 au 5 mars 2013 les députés exclus, à l’exception éventuelle de Jean-Pierre FABRE, ont fini par accepter ces chèques bien avant les élections législatives du 25 juillet 2013, et même bien avant la conclusion de l’accord du 9 juillet 2013 mentionnant « le règlement définitif de la question des 9 députés ANC ».

Et de poursuivre : « Ces pièces à conviction prouvent donc que le montant de 240 millions de FCFA touchés par les ex-députés de l’UFC exclus de l’Assemblée Nationale et encore en vue n’a rien à voir avec le montant de 27 millions de FCFA de la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO, comme pourrait le penser le « non initié » de la vie politique togolaise ».

La formation jaune enfonce le clou en affirmant que « conformément à la tradition des accords avec un volet financier et compte tenu de la promptitude avec laquelle l’ANC s’est lancée dans la campagne sur toute l’étendue du territoire national des élections législatives du 25 juillet 2013, le silence embarrassant mais éloquent de l’ANC sur les contenus financiers et politiques de cet accord entretient le soupçon selon lequel le versement de la somme de 240 millions de FCFA ne serait que la seconde tranche de versement d’une somme totale de l’ordre de 500 millions de FCFA dont la première tranche aurait été versée avant ces élections, non plus par le Trésor Public avec des traces faciles à retrouver, mais d’une manière plus occulte en provenance d’une « caisse noire » politique, à l’insu de la totalité des ex-députés concernés et de leurs avocats auprès de la Cour de Justice de la CEDEAO, offrant ainsi aux initiés parmi ces ex-députés de se partager en catimini un « joli magot », selon l’expression du site officiel du Togo, dans le dos et au détriment des autres ex-députés exclu »

Pour Gilchrist Olympio et ses amis, la contrepartie de cette somme versée à l’ANC est « l’apaisement politique à la veille d’une confrontation électorale et l’engagement de la part de ceux qui se réclament de l’opposition radicale à ne pas contester de manière violente comme par le passé les résultats des élections législatives du 25 juillet 2013, et à se contenter de la contestation par les voies légales et constitutionnelles, sachant qu’une telle contestation est verrouillée à double tour par une CENI et une Cour Constitutionnelle entièrement contrôlées par le gouvernement et le pouvoir RPT-UNIR ».

« De toute évidence, c’est pour exhorter de vive voix l’ANC à respecter cette contrepartie politique de son accord avec le pouvoir RPT-UNIR ayant abouti au « règlement définitif de l’affaire des 9 députés ANC » que le Chef de l’Etat togolais a tenu à organiser la visite à Lomé le 16 juillet 2013 de ses homologues nigérians et ivoirien.

Avec un tel verrouillage et un tel accord de contestation non violente, compte tenu de la faiblesse de l’opposition togolaise en matière d’organisation efficace, incapable de mettre en place sur le modèle de l’opposition sénégalaise, un « comité d’action pour la transparence électorale » indispensable pour garantir « la vérité des urnes », le pouvoir RPT-UNIR sait que son « savoir faire électoral », mis en œuvre avec les moyens humains, logistiques, informatiques et financiers de l’état, lui garantit une victoire « officielle » écrasante comme celle proclamée à l’issue des élections législatives du 25 juillet 2013 » écrit l’UFC.



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