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Selon Arime Anala, les membres du bureau élu et annulé du CNJ ont reconnu les « irrégularités et fraudes »
Publié le mardi 4 mars 2014  |  AfreePress


© Autre presse
Victoire Tomégah-Dogbé, la ministre du Développement à la base et de l’Artisanat,


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L’annulation de l’élection du nouveau bureau du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) à la suite des élections du 20 janvier dernier, pour cause de « fraudes et irrégularités », continue de susciter des réactions.

Sylvain Vidzraku, chargé de la communication du CNJ, a dénoncé sur les ondes d’une radio locale vendredi dernier « la main » des services de renseignements dans la décision de la ministre de la Jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé.

« Faux », a rétorqué lundi le directeur de la jeunesse, Arime Telata Anala sur radio Kanal FM.
Selon lui, le ministère a requis les renseignements des services compétents du ministère de la sécurité qui ont produit un rapport confirmant les allégations et plaintes faites par certains membres des associations du CNJ dont le ministère a été saisi.

« Les difficultés ont commencé à être relevées après les phases de sensibilisation, de facilitation et d’enrôlement suivies par le ministère, lorsque les membres des associations ont attiré notre attention par des plaintes. Selon eux, au niveau du fichier électoral, il y a eu beaucoup d’associations fictives sur le répertoire. Les mandats aussi ont fait l’objet de faux et d’usage de faux », a-t-il déclaré.

M. Anala a donné l’exemple de la préfecture du Golfe où, sur l’ensemble des électeurs présents, 8 sont porteurs de mandats portant des cachets imprimés, électroniques, en couleurs, à la place des cachets « frais ».

Selon lui, « les mêmes personnes ne connaissaient pas le nom des associations qui les ont mandatées ».

« C’est comme cela que le ministère a saisi les services compétents du ministère de la sécurité pour faire la lumière sur ces allégations. Le rapport produit a confirmé les allégations », a-t-il ajouté.

Mieux, tous les membres du conseil sortant, lors d’une réunion avec la ministre à la fin du processus, ont reconnu les faits soulevés par le rapport. Ce n’est qu’après cela que le nouveau bureau et le processus électoral ont été annulés.

Mao R.

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