UL: La paix dans l’espace CEDEAO, objet d’un Colloque du 14 au 16 novembre

Publié le mardi 15 novembre 2022 | Université de Lomé

© Autre presse par AFP
A la frontière de Sèmè Kraké entre le Bénin et le Nigéria

«L’intégration, la libre circulation des personnes et des biens, et les défis contemporains de paix durable dans l’espace CEDEAO» est le thème de la troisième édition du colloque international ‘’Littérature et Paix’’ qui se tient, les 14,15 ,16 novembre 2022, à l’UL.

Cette présente rencontre scientifique est organisée par le Laboratoire de Recherche en Langues, littérature, Culture et Civilisation Anglophones (LaReLLiCCA) de la Faculté des lettres, langues et arts (FLLA) de l’Université de Lomé. Participent à ces travaux, les enseignants chercheurs des universités du Togo, des universités sœurs de la sous-région, des officiers des Forces armées togolaises, ainsi que des organisations de la Société civile de l’espace communautaire de la CEDEAO.

Les phénomènes du radicalisme, de l’extrémisme violent et du terrorisme interpellent les chercheurs et enseignants-chercheurs, les experts du monde socio-économique à focaliser leur attention sur des causes d’insécurité, des racines de la pauvreté, du chômage pour que des approches de solutions soient envisagées afin de lutter contre les différents phénomènes qui gangrènent notre société.
Ainsi, convient-il, à travers ce colloque de faire le diagnostic des mécanismes de paix durable qui capitalisent sur quatre savoirs repérables à travers le projet « Littérature et paix » : le savoir, le savoir-faire, et le savoir-être qui se retrouvent dans le terminus qui est « le savoir-agir » afin d’induire l’efficacité et la pérennité dans la culture citoyenne et consolider la paix dans la cité.

En ouvrant les travaux du colloque, le ministre de l’Enseignement supérieur, le Professeur Majesté N. Ihou Wateba a insisté sur la formation des citoyens qui doivent contribuer efficacement au développement de nos nations. A cet égard, il s’avère indispensable de revoir nos programmes de formation afin de les adapter aux réalités de notre temps a-t-il indiqué.

Pour sa part, le directeur des Affaires académiques et de la scolarité de l’UL, le Professeur Essohanam Batchana qui représentait le président de l’institution, le Professeur Dodzi Komla Kokoroko, a souhaité la bienvenue aux participants du Colloque, mais surtout a félicité l’ensemble des membres du Comité d’organisation pour l’initiative, la troisième du genre.

Parlant des sujets à aborder au cours des travaux, il s’est appesanti sur les notions de paix, des conflits, de l’intégration et de la libre circulation des biens et des personnes. Comment pourront-elles se réaliser dans une zone ouest africaine menacée par divers conflits s’est-il demandé?
Pour sa part, Mamadou Oury Bah, président de l’Union des ressortissants CEDEAO, a félicité les universitaires pour cette initiative et de les avoir associés à ce rendez-vous qui leur permet d’apporter leur contribution à la recherche d’une paix durable dans la zone ouest africaine. Il n’a pas manqué de saluer les actions du président togolais, Faure Gnassingbé, qui participent au renforcement de l’intégration des citoyens de la CEDEAO.

Le regard des chercheurs et des acteurs sur le terrain porté sur «L’intégration, la libre circulation des personnes et des biens, et les défis contemporains de paix durable dans l’espace CEDEAO» appelle à décrypter des stratégies pour maintenir et expliquer la coopération agissante entre les peuples, a indiqué, le Pr Ataféï Pewissi, président du Comité d’organisation des travaux du colloque.

Au cours des travaux, plusieurs notions relatives à la paix, à la circulation des biens et des personnes, à l’éducation, à la citoyenneté, au vivre ensemble, au comportement communautaire, à la sécurité, à l’économie, etc. seront abordées.

Pour clore la séance d’ouverture, l’assistance a eu droit à une leçon inaugurale sur le thème «Les défis contemporains de paix durable dans l’espace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)», animée par le Dr Lare Batouth Penn, Maître de Conférences en sociologie à l’UL.

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