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Trois mois déjà que nous quittait le confrère Isidore Fandongbo Ayeko !

Publié le vendredi 25 novembre 2022  |  aLome.com
Feu
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Feu Isidore Ayeko, journaliste à «La Nouvelle Tribune».
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24 aout 2022-24 novembre 2022: voici déjà trois mois que disparaissait le confrère Isidore Fandongbo Ayeko, journaliste à «L’Humanité» et à «La Nouvelle Tribune», à 47 ans. Un départ si brusque et des dans conditions douloureuses qui laisse toujours sans voix ! Dans les lignes qui suivent, «aLome.com» vous invite à revisiter les derniers hommages rendus au confrère disparu par la rédaction de «La Nouvelle Tribune».

«Oraison funèbre de M. Isidore Ayeko

Isidore !!! Isidore !!! Isidore !!!

A cet appel, tu nous réponds par le silence ; le silence d’une vie éteinte, d’un destin fauché, d’une plume brisée, d’une symphonie inachevée. Nous sommes en septembre, le mois de la reprise des classes. A pareil moment de l’année, nous avions l’habitude de nous retrouver, nous tes amis, tes frères, tes confrères, tes proches, pour réfléchir à la rentrée scolaire de nos enfants. Mais voilà, ce sourire, cette joie de vivre que tu nous transmettais, l’espoir que tu nous redonnais, les réflexions que tu partageais avec nous, ont soudainement disparu et laissé place au deuil, cette atmosphère funèbre. Qui l’aurait cru ?

Tu es arrivé dans ce monde en 1975 à Kpalimé. C’était un vendredi 04 avril. Tu as commencé l’école primaire à l’EPP Boloumondji, compte tenu de la grande affection que tu portais à Papa, un féru de l’enseignement, aujourd’hui admis à la retraite. Sous son aile, la rigueur et les valeurs qu’il a su te transmettre dans le cocon familial, tu obtins ton CEPD à l’école primaire publique de Totsi. De ton brillant parcours scolaire, on retient que tu es un homme dévoué, déterminé et battant. C’est à l’Université du Bénin, aujourd’hui rebaptisée Université de Lomé, que tu obtins ta Licence en Histoire. Et depuis, tu as choisi d’entrer dans la vie active, éprouvée sans doute par les réalités familiales quotidiennes. Tout le monde savait que tu aimais raconter une histoire, en ne passant sous silence aucun détail, et nous prenions d’ailleurs plaisir à rire au bout de tes petites anecdotes, sans savoir que le journalisme te faisait ainsi appel.

C’est en 2004 que tu as décidé de mettre ta plume au service de la corporation. Tu venais d’arriver, mais ton amour du travail bien fait et tes qualités t’ont amené à co-fonder le journal «Destin des Nations». Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années, dit-on. Amoureux de la presse écrite, tu aimais le terrain, les reportages, la narration des faits, dans un style châtié et agréable à lire.
Après le journal «Destin des Nations», tu as fait tes preuves dans plusieurs rédactions comme celle de l’organe de presse «Le Dauphin» dont tu étais l’un des piliers; «L’Humanité» qui reposait sur tes épaules et pour qui tu te battais.
Et «La Nouvelle Tribune» où on prenait plaisir à te lire chaque semaine.
Ton domaine de prédilection, c’était la Culture, le reportage, le récit, etc. Beaucoup de confrères te vouent un grand respect pour ton parcours, ta belle plume, ton calme, ta discrétion, ta simplicité et ton sens de l’humour. Grâce à toi, nous avons tant appris ! Tu ne baissais pas les bras quand il s’agissait de la famille, de tes frères, de ta femme, de ton enfant. Tu avais toujours du temps pour nous, tes amis, malgré tes préoccupations quotidiennes.

Il y a quelques jours, tu étais encore à la Rédaction («La Nouvelle Tribune»). La veille du jour funeste, tu étais encore concentré sur ton ordinateur, à écrire des papiers pour le lendemain, jour de bouclage de la rédaction dans laquelle tu officiais. A 19h, tu étais rentré tranquillement chez toi, dans l’espoir de te réveiller en forme le lendemain. La suite, c’est le deuil dans lequel tu nous plonges tous aujourd’hui !
La nouvelle de ta tragique disparition à l’aube de ce mercredi 24 août 2022 n’a cessé de nous faire couler des larmes. A ce moment précis, ce n’est pas le lien fort qui nous unit tous à toi qui s’est coupé, c’est notre temps, pour te dire à quel point nous t’aimons, qui s’est écoulé.

Nous avions des projets, de si beaux projets. Mais au lieu d’un succès à célébrer, c’est une bougie que nous allumons pour te voir repartir vers notre Créateur. On n’entendra plus cette voix nous réconforter, ce grand-frère sur qui compter, ce Père pour nous protéger, cette plume pour nous rapporter la vérité.
Ainsi donc, nos chemins se séparent, pour l’éternité. Mais sache que dans nos cœurs, tu resteras à jamais gravé. Va en paix, l’ami, le confrère, le doyen, et que Dieu t’accueille dans sa sainte demeure».
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