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Mondial 2022 : Vaincre ou périr, nouveau leitmotiv des cinq représentants africains à l’entame des 2è matchs de poule

Publié le vendredi 25 novembre 2022  |  aLome.com
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© Autre presse par GFA
Mondial 2022: Ghana 2 - Portugal 3 pour le compte de la 1ère journée dans le Groupe H.
Qatar, le 24 novembre 2022. Mondial 2022: Ghana 2 - Portugal 3 pour le compte de la 1ère journée dans le Groupe H.
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Après des premières sorties en demi-teinte durant cette 22è Coupe du monde de football, les cinq ambassadeurs de l’Afrique dans ce tournoi planétaire ne peuvent plus se passer de victoires, s’ils souhaitent prolonger leur séjour en terre qatarie.

Trois défaites de sélections d’Afrique subsaharienne (Sénégal, Cameroun, Ghana), deux matchs nuls d’équipes nationales du Maghreb (Tunisie et Maroc), 6 buts encaissés et 2 seulement marqués: c’est la photographie marquante des statistiques des représentants africains engagés dans le Mondial qatari. Un bilan qui dénote une faible capacité à scorer devant les buts adverses, en dépit des talents multiples en attaque dont disposent ces équipes africaines.

Il va pourtant falloir marquer nécessairement à la faveur des 2è matchs de poule qui débutent ce 25 novembre. Champion d’Afrique en titre, le Sénégal verra davantage ses performances être scrutées attentivement, même s’il est privé de sa star Sadio Mané. Sans une ‘révolte sportive’ sur les pelouses qatariennes des joueurs africains, l’Afrique court le risque de quitter à nouveau cette compétition mondiale dès le 1er tour. Comme en 2018 en Russie. Une Bérézina qui ne plaide pas en faveur des efforts de la CAF (Confédération africaine de football) pour l’augmentation du nombre de places réservées au continent africain en phase finale de Coupe du monde.

La dynamique de victoires des ambassadeurs africains dans ce Mondial 2022 est le meilleur moyen de les rasséréner en pleine compétition. Et de raviver la flamme du rêve panafricain de voir une sélection du continent accéder enfin au stade des demi-finales de cette compétition lancée en juillet 1930 en Uruguay, et qui a connu, via l’Egypte en 1934, la première participation africaine.

Des centaines de millions de fanatiques du ballon rond en Afrique attendent impatiemment la concrétisation des victoires des sélections africaines, avec comme condition sine qua non un dépassement permanent et patriotique des joueurs eux-mêmes, à l’image de leurs performances hebdomadaires dans leurs riches clubs employeurs.

Edem G.
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