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Les prix des céréales tels que le blé et le riz restent élevés en Afrique de l’Ouest et au Sahel (FAO)

Publié le lundi 5 decembre 2022  |  AIP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Changement climatique: Lancement du Projet de renforcement par des activités génératrices de revenus de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo
Lomé, le 17 janvier 2019. Salle de conférence du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières. Lancement du Projet de renforcement par des activités génératrices de revenus de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo face au changement climatique. Financé à hauteur de plus de 600 millions de FCFA par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce Projet a été lancé par le Directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières représentant son ministre de tutelle. Ce projet entend aider les communautés du littoral à définir de nouvelles stratégies de survie économique. Pour l’occasion du matériel/équipement a été officiellement remis à 05 groupes de producteurs, transformateurs et conditionneurs pour la valorisation et la modernisation des produits forestiers non ligneux tels le karité, le moringa, le miel et autres.
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Le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Sénégal et coordonnateur sous régional pour l’Afrique de l’Ouest, Dr Robert Guëi a exprimé son inquiétude face à la hausse à plus de 50% des prix du blé et du riz dans la région Afrique de l’Ouest et du Sahel.

Dr Guéi a relevé que les hausses importantes des prix de plus de 50 % par rapport à la moyenne sont observées au Burkina Faso, au Mali, au Ghana, en Sierra Leone, au Libéria et au Nigeria.

«Les prix des céréales d’autres produits alimentaires tels que le blé et le riz restent élevés au niveau de la région de l’Afrique de l’’Ouest et du Sahel», a relevé l’expert ivoirien de l’agence onusienne précisant qu’au niveau mondial, une tendance baissière des prix des denrées alimentaires pour le sixième mois consécutif est constatée.

De même, les prix des fertilisants sont en hausse en raison des difficultés d‘approvisionnement liées à la perturbation des chaînes d‘approvisionnement du fait du conflit russo-ukrainien et de l’effet négatif de la hausse du coût du transport local consécutive à celle des hydrocarbures dans tous les pays de la région.

Robert Guëi a prévenu que cela pourrait jouer négativement sur la production de 2022-2023 et engendrer ainsi la pénurie alimentaire sur les marchés car certains produits agricoles sont dépendants de types d’engrais spécifiques.

Par exemple au Ghana, selon le programme PFJ (Planting for Food and Jobs), les cultures céréalières dépendent fortement de l’engrais Azote, Phosphore et Potassium (NPK), tandis que le cacao utilise principalement le NPK 0-23-19.

Les prévisions concernant les échanges mondiaux de blé indiquent une baisse de 1,9 % en 2022-2023 (juin-juillet) par rapport au niveau enregistré en 2021-2022 et un léger tassement des échanges internationaux de riz en 2023 (janvier-décembre), qui devraient descendre à 53,0 millions de tonnes, soit une baisse de 1,4 % par rapport au niveau estimé pour 2022.

De par son mandat, la FAO à travers des investissements et des conseils aux gouvernements et aux producteurs promeut la transformation des systèmes agroalimentaires actuels afin de les rendre plus résilients et plus aptes à fournir des aliments nutritifs à moindre coût et une alimentation saine, abordable, et ce de façon durable et inclusive.
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