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Situation socio-politique: la DMK exige aussi la libération des détenus politiques, le retour des exilés et un dialogue inter-Togolais

Publié le mardi 10 janvier 2023  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Instruction de l’affaire de la DMK: B. Adjamagbo-Johnson entendue pendant 4h d’horloge ce 14 juillet par le Tribunal de Lomé
Tribunal de Lomé, ce 14 juillet. Instruction de l’affaire de la DMK: B. Adjamagbo-Johnson entendue pendant 4h d’horloge par le Tribunal de Lomé. Kafui Adjamagbo-Johnson de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) s’est rendue chez le doyen des juges d’instruction ce 14 juillet. Une démarche qui se situait dans le cadre de la suite de la procédure judiciaire ouverte à l’encontre de 4 leaders de la DMK depuis le 24 avril dernier, pour avoir contesté publiquement les résultats du scrutin présidentiel du 22 février 2020.
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Après plusieurs OSC togolaises, des formations de l’opposition, la DMK (Dynamique Mgr Kpodzro) réclame à son tour ce 10 janvier la «libération de tous les actuels détenus politiques au Togo». Une requête formulée sur la base du succès de la médiation du Togo au Mali.

«Ce qui ternit la récente médiation du Togo au Mali est interne: il faut aussi balayer devant soi, en montrant que soi-même, on est exemplaire. Ceux qu’on détient (dont certains sans jugement) sont pour la plupart des innocents. Libérons-les !», réclame sans détours Brigitte Adjamagbo-Johnson (Coordinatrice de la DMK).

«La DMK ne peut pas cautionner l’hypocrisie et exige aussi le retour des exilés de premier plan. Faisons-aussi asseoir les protagonistes politiques togolais pour signer un ‘Mémorandum d’entente’, à l’image de celui signé entre Ivoiriens et Maliens grâce à la médiation du Togo», détaille encore cette cheffe d’un parti d’opposition. «Tous les moyens mis en œuvre par le Togo pour que Maliens et Ivoiriens dialoguent sont énormes alors qu’à côté, les Togolais eux-mêmes ne dialoguent plus depuis plusieurs années sur des questions essentielles», déplore davantage la Coordination de la DMK.

La faim, la recrudescence du chômage, la crise de confiance dans la classe politique togolaise, etc. sont autant de sujets qui méritent un nouveau cadre de discussions entre Togolais, défend Gérard Adja (autre membre de la coordination de la DMK) dans le même sens. «Les CNAP (Concertations nationales entre acteurs politiques du Togo) entre 2020 et 2021 n’ont pas réglé les maux essentiels du pays. Arrêtons de jouer avec l’avenir du Togo, c’est notre héritage commun», avance encore la Coordination de la DMK pour forcer la main au pouvoir togolais.

Le Gouvernement togolais répond à toute critique autour de la «nécessité d’ouvrir un nouveau cadre de dialogue inter-Togolais», en conviant toutes les formations intéressées par un tel dialogue à rejoindre le CPC (Cadre permanent de concertation). Un Cadre boycotté par la DMK depuis l’ouverture de ses travaux en 2022.



Akoyi A. & E. G.
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