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La croissance économique au Sud du Sahara attendue à 3,6% en 2023, la diversification économique vivement recommandée (Banque mondiale)

Publié le mercredi 11 janvier 2023  |  Xinhua
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© Autre presse par Banque Mondiale
Le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’ouest et centrale, O. Diagana et V. Dogbé ont procédé au lancement du `Projet de services de santé essentiels de qualité pour la couverture sanitaire universelle` au Togo.
Lomé, le 28 octobre 2021. Centre de santé de Cacaveli à Lomé. Le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana et le Premier ministre du Togo, Victoire Tomegah-Dogbé, ont procédé au lancement du `Projet de services de santé essentiels de qualité pour la couverture sanitaire universelle` au Togo. Financé par la Banque mondiale pour un montant de 70 millions de dollars (environ 39 milliards 500 millions de FCFA), ce projet vise à améliorer les services essentiels de santé et de nutrition et la qualité des soins pour les femmes enceintes, les enfants et les populations vulnérables dans les 5 régions du Togo. Ousmane Diagana
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La Banque mondiale a pronostiqué mardi que la croissance économique de l'Afrique subsaharienne ralentirait en 2023, tombant à 3,6%, avant de remonter à 3,9% en 2024.

Selon le dernier rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économiques mondiales, le taux de croissance a été révisé à la baisse pour près de 60% des pays du monde.

"Les systèmes alimentaires d'Afrique subsaharienne, déjà soumis à une lourde pression par les coûts élevés des intrants agricoles et les pertes de production induites par les conditions météorologiques, restent particulièrement vulnérables à de nouvelles perturbations. Celles-ci pourraient entraîner une flambée des prix des denrées alimentaires et une augmentation de l'insécurité alimentaire", indique le rapport, ajoutant que le ralentissement de la croissance représenterait un grand défi pour le développement économique de la région.

La Banque mondiale a souligné que la croissance avait déjà nettement ralenti en 2022, se situant à 3,4%. La forte augmentation du coût de la vie, la faiblesse de la demande extérieure et le resserrement des conditions financières mondiales ont notamment tempéré la reprise post-pandémique dans de nombreux pays.

Les pressions pesant sur les prix des denrées alimentaires, déjà importantes avant la pandémie, se sont encore intensifiées en raison des chocs météorologiques et des problèmes d'approvisionnement causés par le conflit entre la Russie et l'Ukraine.

Les petits Etats africains peuvent cependant améliorer leurs perspectives de croissance à long terme en renforçant leur résilience au changement climatique et en favorisant une meilleure diversification économique, a indiqué la Banque mondiale.
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