60 ans de l’assassinat de Sylvanus Olympio: Pr Michel Goeh-Akue réclame l’ouverture des archives françaises pour faire la lumière autour de cette mort

Publié le vendredi 13 janvier 2023 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Dodo Abalo
Le corps du 1er Président de la République togolaise Sylvanus K. Epiphanio Olympio assassiné le 13 janvier 1963 repose toujours en terre béninoise.
Cimetière catholique d’Agouè, à 30 min de Hilacondji (Bénin). Le corps du 1er Président de la République togolaise Sylvanus K. Epiphanio Olympio assassiné le 13 janvier 1963 repose toujours en terre béninoise.

Historien et leader politique dans l’opposition togolaise, Pr Michel Goeh-Akue réclame «l’ouverture des archives françaises pour faire la lumière» autour de la mort tragique de Sylvanus Olympio, 60 ans jour pour jour après ce drame.

13 janvier 1963-13 janvier 2023: 60 ans après l’assassinat du père l’indépendance togolaise, Sylvanus E. K. Olympio, le Professeur émérite Michel Goeh-Akue a réclamé ce vendredi, au micro du confrère «RFI», la collaboration de la France pour éclairer davantage la lanterne des Togolais autour de l’assassinat de leur 1er Président démocratiquement élu.

Cet assassinat a été revendiqué par feu Eyadèma Gnassingbé avant sa subite rétractation en 1992 au micro de «RFI», rappelle cet historien togolais, militant actif du parti CDPA. Michel Goeh-Akue se veut cependant lucide sur ce sujet toujours sensible au Togo, 60 ans après les faits. A ses yeux, «seul un changement de régime au Togo va accélérer la lumière sur cette affaire, Olympio ayant été remplacé après son décès par son proche parent Nicolas Grunitzsky (proche de Paris)».

Aucune manifestation officielle n’est organisée ce 13 janvier 2023 au Togo pour commémorer les 60 ans de la disparition de la principale figure de proue de l’accession du pays à la souveraineté internationale. La date du 13 janvier a longtemps été une «date de la division entre Togolais». Elle était célébrée par de grandes parades militaires sous feu Eyadèma Gnassingbé. Depuis 2005, elle est considérée comme une journée de réconciliation. S. Olympio repose toujours à Agouègan (sud du Bénin).

Akoyi A. & E. G.

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