Afrique de l’Ouest : Les femmes produisent environ 80% des aliments de base consommés

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Publié le mardi 20 aout 2013 | Xinhua

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M. Lamboni Mindi, Secrétaire général du ministère togolais de l`Agriculture, de l`Eélevage et de la Pêche

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LOME -- Les femmes jouent un rôle déterminant dans la sécurité alimentaire dans la sous-région ouest- africaine où elles « produisent, à elles seules, 80% des aliments de base destinés à la consommation dans les ménages », a déclaré lundi M. Lamboni Mindi, Secrétaire général du ministère togolais de l’Agriculture, de l’Eélevage et de la Pêche.

Il a tenu ces propos à l’ouverture d’un atelier sous-régional de formation sur la prise en compte effective du genre dans les activités du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-Togo) qui regroupe une quarante de participants venues de l’Afrique de l’Ouest francophone.

Il s’agit d’une rencontre de 7 jours à l’initiative du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD) en collaboration avec le ministère togolais de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (WAAPP/PPAAO), initiée par la CEDEAO avec l’appui financier de la Banque mondiale, pour soutenir la coopération régionale dans le domaine de l’agriculture.

Elle a pour objectif de renforcer les capacités des coordonnateurs et des points focaux pour une meilleure mise en oeuvre de la politique genre au niveau régionale et du plan d’action genre régionale du PPAAO qui porte sur la recherche et le développement agricole.

La rencontre de Lomé examine les nouvelles connaissances relatives à l’intégration du genre dans les activités de recherche au développement agricole. Ceci, en vue d’améliorer la productivité agricole dans la perspective de favoriser l’intégration régionale comme instrument de promotion d’une croissance partagée et de réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest.

Dans cette perspective, M. Lamboni a estimé que l’égalité entre les sexes est une « question de bon sens économique et social » qui présente un avantage capital dans le processus de développement.

« La prise en compte du genre dans les programmes de développement agricoles contribue progressivement à l’amélioration et au renforcement de la capacité de production agricole des groupes vulnérables», a-t-il expliqué.

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